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Carlos Saura

Carlos Saura

Et l’image, l’écriture, la musique tout s’y retrouvent dans ses films qui sont comme le résumé de tout son travail antérieur.

Carlos Saura est né dans une famille d'artistes : sa mère pianiste et son frère peintre lui font découvrir très tôt des oeuvres qui vont déterminer sa carrière. Adolescent il se lance dans la photographie dont il fait son métier puis commence à réaliser des reportages. Il s'inscrit en 1952 à l'Instituto de Investigaciones y Estudios Cinematograficos et y enseigne à la fin de ses études jusqu'en 1963. Il réalise son premier long métrage en 1959: Los Golfos dans lequel il aborde un thème qui lui sera cher: celui des marginaux mais cela provoque les foudres du régime franquiste.

En but à la censure, le cinéaste recourt à des métaphores et au symbolisme, ce qui lui permet de critiquer la société franquiste et de s'attaquer aux piliers du régime : l'église, l'armée, la famille. C'est particulièrement visible dans Le Jardin des delices (El Jardin de las delicias) (1970), Anna et les loups (Ana y los lobos) (1972) et La Cousine Angelique (La prima angelica) (1973). Pendant toute cette période, Carlos Saura est inspiré par une muse avec qui il tourne neuf films et qu'il finit par épouser: Geraldine Chaplin. Il réalise son plus gros succès avec : Cria Cuervos qui a remporté le grand prix du jury à Cannes en 1976 et dont la musique a été un véritable tube.

A partir des années 80, Carlos Saura s'intéresse plus particulièrement à la musique et la danse. C'est l'occasion de laisser libre cours à une esthétique picturale avec des effets de transparences, des projections et des lumières particulièrement soignées. Il réalise ainsi une trilogie de flamenco composée de Carmen (1983), Noces de sang (Bodas de sangre) (1981) et de L' Amour sorcier (EL Amor Brujo) (1985). Plus récemment, le réalisateur a également célébré le tango dans son film du même titre (Tango) en 1998, toujours en collaboration avec le danseur et chorégraphe Antonio Gades. En 1999, il livre un portrait personnel d'un de ses peintres préférés avec Goya qui est un condensé de cet esthétisme picturale et de ce réalisme fantastique propre à Carlos Saura. En 2002 il revient au flamenco en filmant la danseuse Aida Gomez à travers le ballet de Salomé.

 

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