Grenade est une ode à la beauté, il s'en émane un sensation difficilement définissable mais admirable et dont on veut jouir immédiatement. L'esthétique de ses monuments conjugue à la perfection avec le parfum de ses jardins, la fraîcheur de l'eau de ses rivières, Darro et Genil, la saveur des tapas qui sont servies dans tous les bars et restaurants et la musique de ses fêtes.
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10 Visites Incontournables
Index
Palais nasrides: héritage de al-Andalus
L'enceinte de l'Alhambra, déclaré Patrimoine de l'Humanité par l'Unesco en 1984, atteint son zénith artistique dans le raffinement des décorations des différents séjours des palais nasrides dès le milieu du XIIIème siècle jusqu'à la fin dy XV. Les salons des Abencerrajes, des Leones, de Comares, le patio de Machuca ou les jardins du Partal sont des lieux inoubliables après une visite, ils sont esthétiquement imposants: les jardins dans lesquels l'eau coule constamment, flanqués par des bords en céramique et mozarabe qui imitent les formes de la nature, d'arches, de coupoles, depuis ici on voit parfaitement Grenade; et derrière toute cette machinerie les cimes de Sierra Nevada. Entre tout cela vous trouverez aussi le palais que l'empereur Carlos V s'est fait construire pour ces quelques passages en ville, conquise par ses grands-parents, les Rois Catholiques. Pour ce faire, on a dû détruire une partie des dépendances nasrides. Ainsi, le palais de l'empereur est une des oeuvres les plus admirées de la Renaissance en Espagne.
Generalife: repos entre les jardins
L'art floral dans un palais. C'est sous ce concept qu'a été construit le palais d'été des rois nasrides, oeuvre prolongée et agrandie au fil du temps, jusqu'à pratiquement aujourd'hui. Partageant l'espace avec le reste des dépendances de l'Alhambra, sur la colline depuis laquelle on domine tout Grenade, comme une ville courtisane dans la propre ville, le Generalife es un authentique poumon vert. Parmi les espaces les plus importants nous trouvons le patio des Cyprès, scène de rendez-vous amoureux entre la préféreé de Noabdil (dernier roi nasride) et un chevalier "abencarraje"; à voir aussi l'escalier de l'eau, par lequel coule le torrent qui nous mène directement de la Sierra Nevada. Une visite s'impose aussi pour les nouveaux jardins, créés durant les années trente du siècle passé.
Cathédrale et chapelle royale, où dorment les rois
Le temple le plus important de Grenade est aussi la pièce maîtresse de Diego de Siloé, le grand architecte de la Renaissance en Andalousie. Il n'a pas été le seul, sur la cathédrale ont également travaillé Enrique de Egas et Alonso Cano, auteur de la façade principale. C'est sous les auspices des Rois Catholiques qu'ont travaillé tous ces artisans, décidés à créer un grand mausolée qui serait le reflet, plus tard, de leur rôle important dans l'histoire occidentale. Finalement, la chapelle la plus grande du temple, qui avait pour but d'accueillir sa dépouille, a été remplacée par la chapelle réelle pour pouvoir l'accueillir. Celle-ci, contrairement à la cathédrale clairement renaissance, est la dernière église érigée au style gothique. et est présidé par le mausolée d'Isabel et Fernando, réalisé en amrbre de Carrara par l'atelier d'Alejandro Fancelli de Gênes. Le tombeau est séparé du reste de l'église par une ferronerie magnifique, réalisé par Bartolomé de Jaen.
Parcours du Darro, promenade près de l'eau
Après l'importante intervention urbanistique qu'a souffert la ville avec le passage de l'armée des Rois Catholiques, cette promenade reflète l'esthétique de la ville musulmane. Si nous suivons le cours du Darro, notre promenade, qui commence sur la plaza Nueva, se serre jusqu'à ce qu'elle se convertisse en ruelle entre le lit du Darro et sur les côtés des arbres qui descendent depuis La Alhambra et les rues qui montent jusqu'à l'Albaicin et le Sacromonte. Marcher par cette rue, entre d'anciennes maisons historiques comme celle du Bañuelo (anciens bars arabes) ou celle du Castril (aujourd'hui siège du Musée Archéologique) et d'autres converties en hôtels de charme, en plus des terrasses, des bars et quelques jardins, est un réel plaisir, surtout durant les jours de printemps quand l'air est pur. Les couchés de soleil ici sont impressionant et concurrencent ceux que l'on peut voir depuis le mirador de San Nicolas.
Monastère de la Cartuja, trois siècles d'architecture
Après la cathédrale, celle-ci est sans aucun doute la construction la plus imposante du point de vue religieux à Grenade. Un authentique prodige architectonique, sculptural et pictural, construit originellement (XV-XVIIIèmes siècles) dans les faubourgs de la ville mais qui a été absorbé par l'imparable expansion urbanistique, et qui aujourd'hui est pleinement intégrée dans la ville. Le promoteur principal a été Gonzalo Fernandez de Cordoba, le Grand Capitaine, ça a été une sorte de remerciement pour le succès de ses campagnes. De tous les espaces nous recommandons la visite de l'église, de la sacristie, du tabernacles pour la profusion décorative très Barroque andalous. La communauté cartuja qui l'habitait a été expulsée en 1835 et en 1842 elle a souffert un incendie dévastateur qui a détruit le cloître, les cellules et partie du prieur, même si tout a été reconstruit.
Tapas, des oeuvres d'art culinaires
Se promener pour goûter les "tapas" locales n'est pas uen coutume fortuite à Grenade. Il s'agit plutôt d'une façon de vivre et de comprendre la gastronomie. De ce fait, et même si aujourd'hui on trouve de nombreux grands restaurants, dans cette ville on mange et on dîne avec trois bières et ses tapas qui les accompagnent. Nul besoin de les commander, c'est une habitude de la maison de les offrir en accompagnement. Les meilleures zones pour en profiter se trouvent au centre (sur tout autour de la place Bib-Rambla, la place Nueva, la rue de San Matias et la rue de Navas), l'Albaicin, où il est bon de se laisser emporter par le charme des tapas d'origine andalusi avec des vues sur la Alhambra, le Realejo et finalement dans les locaux de la place des taureaux où l'on peut prolonger la nuit (jusqu'au petit matin) en buvant des verres au son de la musique la plus actuelle.
Grottes du Sacromonte, refuge de l'art gitan
Il est presque incroyable que dans l'une des villes les plus visitées du pays ont trouve encore une colonie troglodite si populeuse. Mais c'est ainsi, même s'il faut dire que de nombreuses grottes du Sacromonte son restées là comme publicité touristique et scène pour les fêtes mauresques, "zambras", une sorte de spectacle intégral durant lequel les artistes gitans démontrent leur virtuosité dans les différents palos du flamenco. La population gitane, principale communauté de cette colline, offre aussi d'autres réclames pour que les visiteurs décident escalader les côtes du Sacromonte. Une d'elles est de recréer un mariage gitan, durant laquelle les spectateurs participent comme un invité de plus à la fête, ce qui permet comprendre beaucoup des particularités culturelles (réserves au 958 536 483). Et pour comprendre la façon de vivre dans les grottes une visite au Musée Cuevas du Sacromonte vaut le détour.
Parc des Sciences, papillons et technologies du futur
Cet espace multidisciplinaire, est plus qu'un simple musée didactique, et c'est le principal pari de cette ville pour offrir au habitants de Grenade et visiteurs un peu plus de modernité. Au total plus de 30'000 mètres carrés dédiés à faire connaître les principales découvertes de la science et progrès technologique de l'humanité. Parmi les lieux les plus remarquables se trouve le Mariposario, un superbe jardin où l'on a recréé l'habitat de lépidoptères originaires de tous les continents; le Planetario, dont l'écran semisphérique projette des films qui permettent un rapprochement à la structure et mythologie de l'univers, ou la salle Explora, où les plus petits (de trois à sept ans) ont l'opportunité de s'amuser et de se rapprocher de la technologie, inclus des robots interactifs. Ici on trouve aussi une des plus bellesd tours pour photographier Grenade, avec la Sierra Nevada en toile de fond: la tour-mirador, qui atteint 50 mètres de haut.
Plaine de San Vicente, hommage à Federico Garcia Lorca
Il fut un temps où la plaine choisie par la famille Garcia Lorca pour échapper de la chaleur estivale, aujourd'hui c'est un parc urbain. Avec ce verger la ville de Grenade rend hommage à son fils préféré, Federico. C'est ici (un autre point fort de Grenada) que se trouve la petite maison où le génial poète et écrivain a écrit quelques uns de ses chefs-d'oeuvre (comme Yerma ou Bodas de Sangre) et où il vécut les jours malheureux de l'été 1936, qui précèdent sa détention et son assassinat. Dans la maison-musée, acquise par la mairie de la ville et ouverte au public depuis 1995, on a recréé les différentes pièces en se basant sur des photos prises lorsque vivaient ici la famille Garcia Lorca (1926-1936). Une bonne partie des meubles, des effets personnels et des documents exposés ont été donnés par la famille du poète, ou se trouvaientj déjà dans la maison. Maison-Musée Federico Garcia Lorca.