Une rue qui résume la vie de la ville; un style artistique, le modernismo, qui explique une partie importante de la ville de Barcelone, son histoire; et un quartier, celui de Gracia, qui conserve toute sa saveur, le caractère d'une zone populaire avec voix propre. Trois promenades pour découvrir toute la signification de cette ville.
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Nous sommes ouverts du lundi au vendredi de 10h à 13h30 et de 17h00 à 20h00 et le samedi de 10h à 13h30 (GMT + 1)
En 2022, nous serons fermés les jours fériés suivants: 1er et 6 janvier, 14, 15 et 16 avril, 2 et 16 mai, 25 juillet, 12 octobre, 16 août, 1er et 9 novembre, 6, 8 , 9 et 26 décembre.
Nous sommes situés à Calle Campomanes nº 4, Madrid 28013, Espagne.
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(Métro Opéra)
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3 promenades en ville
Index
Les Ramblas, un univers particulier
Il s'agit d'une promenade ludique et colorée, et nous pouvons démarrer notre parcours en prenant un café sur la terrasse du café Zurich sur la place de Cataluña et simplement observer, uniquement regarder ce qui se passe autour de nous. Des milliers de personnes en tout genre et de toutes les conditions passent par là, certaines sont très pressées en sortant des bouches du métro, d'autres courent en direction de la proche Puerta del Angel, une des artères commerciales de la ville, et beaucoup d'autres se dirigent vers leur objectif: les Ramblas. On parle d'elles au pluriel parce que ce boulevard parsemé de bananiers reçoit différents noms (Canaletas, de Estudios, de las Flores, Capuchinos y Santa Mónica) à mesure qu'on se rapproche de la mer. La Rambla est comme une rivière, une rivière pleine de piétons, très fluide et de grand débit à n'importe quelle heure de la journée, avec de fortes crues aux heures de pointe et les week-ends. Nous recommandons une promenade par le centre et uniquement en sortir pour visiter quelques points d'intérêt. Par la voie centrale, il y a beaucoup de mouvement, beaucoup de passage, et on peut assister à différents shows de rue; les énormes kiosques de presse, les premiers à recevoir les journaux; les marchands d'oiseaux et autres animaux exotiques ou non; les nombreux marchands de fleurs, toujours si jolis et colorés; et sur le dernier tronçon les artistes de rue, caricaturistes ou portraitistes.
Le premier stop, surtout s'il s'agit de votre première visite à la ville comtale, la fontaine de Canaletas, parce que selon la légende qui boit de cette fontaine reviendra à Barcelone. C'est ici que se réunissent les fans du Barça lorsqu'ils célèbrent une victoire. Quelques mètres plus bas, à l'angle avec la rue Talleres, on trouve un bar à cocktail Boadoas, le premier établissement qui a offert des boissons alcoolisées et qui s'est converti en un lieu mythique de la ville. Nous continuons notre chemin et à la hauteur du numéri 121 nous arrivons devant la pharmacie Nadal, inaugurée en 1850 et avec des sculptures, des dessins et des céramiques de la culture catalane; sur le même trottoir au numéro 115 se trouve la Real Academia de Ciencias y Arte, construite en 1888 par Josep Doménech y Esgtapà et qui actuellement héberge, en plus d'une académie, le théâtre Poliorama. Ce fut un édifice pionier pour ses décorations qui firent fureur durant l'époque moderniste. Sur une de ses façades une montre qui marque l'heure officielle de Barcelone. un peu plus bas nous trouvons un nouvel hôtel de luxe au siège de Tabacos de Filipinas.
Si nous regardons de l'autre côté, nous trouvons le palais Moja, de fin du XVIII., un édifice appartenant aux marquis de Comillas, décoré de peintures néoclassiques d'El Vigata et qui conserve intacte la chambre du poète Jacint Verdaguer, protégé de la famille Lopez. Maintenant c'est le département de culture de la Generalitat de Cataluña qui se trouve dans le palais. Presque en face du palais de Virreina, une demeure rococo du siècle XVIII, échantillon de l'influence française sur les architectes de ce siècle, dont la construction a été ordonnée par le vice-roi de Perou et détruite par sa veuve, la vice-reine Francisca Fivaller, aujourd'hui un centre culturel municipal très actif. En bas, information sur la ville et un beau magasin de musique, Casa Beethoven, fondée en 1880 par l'éditeur musical Rafael Guardia.
Maintenant nous arrivons à un des grands attractifs des Ramblas. Nous entrons au paradis des cinq sens: le marché de la Boquería. L'actuel marché, construit en 1840, est une grande place avec des colonnes ioniques avec un toit métalique très original, un endroit parfait pour manger un petit quelque chose ou boire un petit verre. Ensuite nous continuons jusqu'à l'ancienne maison Figueras, une ancienne fabrique de pâtes avec une décoration moderniste de 1902 du peintre Antoni Ros et Güell et qui héberge depuis 1986 uen délicieuse pâtisserie Escribà. Un peu plus bas, au 77, nous trouvons un exemple de décoration moderniste, la maison du Doctor Genové, oeuvre d'Enrique Sagnier, qui hébergea une pharmacie et un laboratoire jusqu'à 1974. Maintenant c'est un bar à tapas. Et nous continuons maintenant avec des exemples de maisons emblématiques. De l'autre côté, en descendant sur la droite, un dragon chinois nous interpelle, il s'agit de la Casa Bruno Cuadros, connue comme la maison des parapluies, si vous regardez bien vous découvrirez des décorations égyptiennes et dessins japonais. Le Café de l'Opéra est une bonne option pour prendre le goûter, un classique chocolat chaud et churros. Et nous arrivons déjà au Gran Teatro Liceu (www.liceubarcelona.com) un des grands opéras européens, construit en 1847 et reconstruit après l'incendie qui le détruit en 1994. On peut le visiter avec ou sans guide, voir la Salle des Miroirs, et si vous avez le temps voir le Circulo du Liceo, avec une fantastique collection de peinture moderniste et des oeuvres de Ramon Casa.
Nous abandonons un moment les Ramblas pour se faufiler par la rue de Ferran pour accéder à la place Real, une construction néoclassique. Il y a là une multitude de bars et restaurants. Nous traversons à nouveau le boulevard pour arriver au premier édifice qu'a créé Gaudí pour la ville, la résidence de la famille Güell, mécènes de l'artiste catalan, le palais Güell (www.palauguell.cat). Dans l'actualité il est en rafraichissement, on ne peut donc le visiter que partiellement. Nous arrivons à l'embouchure, la fin de la rivière. Mais avant d'arriver au port, deux dernières visites culturelles, à gauche le Centre d'Art Santa Monica (www.centredartsantamonica.net) et un peu plus à gauche le Musée Maritime. Nous voici arrivés à la fin de notre trajet, au pied du monument en hommage à Colon, un autre des symboles de la ville, née de l'Exposition Universelle de 1888 et qui contient un ascenseur en son intérieur, nous aurons d'en-haut une vue magnifique sur les Ramblas et le port. La mer nous attend.
Courbes, je vous aime
C'est un trajet pour découvrir la partie la plus significative du modernisme catalan, parce qu'il est impossible de recouvrir tout ce mouvement architectonique urbain et bourgeois d'une seule traite. Avant de commencer, quelques notions. Le modernisme est un courant général en Europe, mais avec une personnalité propre en Catalogne, et surtout à Barcelone. C'est ici, avec l'euphorie du changement de siècle, et avec une volonté novatrice, que l'art sera utilisé socialement dans une architecture anonyme populaire. Il est normal de trouver des quartiers populaires avec des maisons aux courbes et décorations modernistes, et c'est un luxe de pouvoir trouver une cinquantaine de magasins, des fours à pain, des pharmacies, des magasins de mode ou des parfumeries très bien décorées, comme habituellement on le faisait à l'époque, en plus des oeuvres des grands architectes du moment. Un lieu emblématique et parfait pour commencer la route du modernisme est le Park Güell. Là nous pourrons admirer une magnifique vue de Barcelona et commencer à comprendre la philosophie et la pensée d'Antonio Gaudi (1882-1926). Le projet de créer une ville jardin de type anglais n'a pas pris, mais le Park Güell est l'oeuvre qui reflète sa passion des formes de la nature. Une promenade par le parc est de rigueur, ainsi qu'une visite de la maison musée de Gaudi; une fois que cette atmosphère nous a bien enveloppé, nous pouvons poursuivre notre route. Le bus 92 vous transportera jusqu'à votre prochaine étape moderniste: l'hôpital de Santa Creu i de Sant Pau (www.santpau.es). L'édifice, oeuvre de Lluis Domenech y Montaner, construite en 1902 et qui incorpore de nouvelles idées sur l'hygiène et la santé publique, et inauguré par le roi Alfonso XIII en 1930.
C'est un délice de se promener par ses jardins, se perdre en observant les sculptures et mosaïques, admirer les 16 pavillons, unis par presque deux kilomètre de passages souterrains. C'est presque une ville. Les 90 minutes de visite guidée valent la peine. L'hôpital est considéré comme un des meilleurs ensembles modernistes du monde, et c'est là que se trouvent un des trois centres modernistes de Barcelone. Nous sortons de l'hôpital avec la tête dans les nuages et nous continuons jusqu'à la Sagrada Familia par l'avenue de Gaudí, une promenade piétonne qui unit ces deux centres du modernisme, avec des terrasses qui nous invitent à nous asseoir et à prendre l'apéritif. Une fois arrivés à la Sagrada Familia, oeuvre inachevée de Gaudí, nous seront emportés dans le tumulte des ouvirers et des milliers de touristes qui viennent la visister. Nous pouvons nous promener par la rue de Mallorca jusqu'à la promenade de San Juan, une promenade typique de Barcelone. Ici on se trouve à la hauteur de la maison Macaya, résidence urbaine construite par Josep Puig y Cadafalch. Si nous continuons par le côté latéral de la Diagonal nous arriverons rapidement à la maison de Punxes, qui projète de dehors un édifice d'aspect médiéval, qui ressemble plus à un château de princesses de Walt Disney avec six tours couronnées d'aiguilles coniques. Il faut traverser de l'autre côté de la large Diagonal pour le voir, puisqu'on peut seulement la regarder de dehors. Vous pouvez par contre entrer dans une autre des constructions de cet architecte, le palais du baron de Quadras, aujourd'hui reconverti en Casa Asia (www.casaasia.es), et à deux pas nou rejoindrons Diagonal et paseo de Gracia.
A partir d'ici, notre marche se fera au travers du luxe, choisi dès la fin du XIX. et début du XX. par les familles bourgeoises pour s'installer et concourir entre elles pour savoir qui avait la maison la plus belle, qui aujourd'hui est une des rues les plus chères d'Espagne. Ouvrez bien les yeux et observez les vitrines des grandes marques comme Carolina Herrera, Loewe, Louis Vuitton, Suarez, ou les magasins qui font déjà partie de l'histoire de la mode comme Gratacos, Santa Eulalia ou Gonzalo Comella, et admirez les petits palais et les maisons qui jalonnent cette large promenade, également connue pour ses bancs et lampadaires modernistes de l'architecte Pere Falqués, et soyez curieux, parcourez les hôtels de luxe de la zone. Un des premiers palais est le Palau Robert, juste à l'angle avec la Diagonal et Corcega. Il a un jardin avec des palmiers, un lieu très agréable pour s'asseoir et lire le journal ou écouter les pies qui habitent leurs branches. Ici se trouve l'office du toursime de la Generalitat, offrant une ample programmation d'expositions tout au long de l'année. Sur le trottoir d'en face, à l'angle avec paseo de Gracia nous trouvons la première oeuvre de Gaudi du paseo de Gracia, la casa Mila ou Pedrera. On traverse la rue et on prend à droite jusqu'à la Rambla de Cataluña, un autre des boulevards clés de Barcelone, artère commerciale.
Au coin de la rue entre Rambla et Valencia, au numéro 77, on trouve la pharamcie Bolos, ouverte au public en 1902, et qui conserve encore tous les ornements modernistes et tous les meubles de l'époque. Une petite merveille. Mais revenons au paseo de Gracia, et faisons-le par la rue d'Aragon parce que c'est là que se trouve la Fondation Tàpies, un centre d'art contemporain dans le bâtiment qui fut à l'époque l'éditorial Montaner et Simon, oeuvre de Domenech y Montaner, considérée une des oeuvres pionnières de la rénovation architectonique et que Tàpies a couronné d'une sculpture particulière. Et juste de l'autre côté, à l'angle d'Aragon et le paseo de Gracia, se trouve le quartier de la discorde, appelée ainsi par la concurrence entre familles bourgeoises pour posséder la maison la plus opulente et spectaculaire. Ce quartier est la preuve de cette situation avec trois oeuvres des trois maîtres modernistes du moment: Domenech y Montaner, architecte de la casa Lleo Morera, qui ne peut être visitée; Antonio Gaudí, artifice de la Casa Batlló, qui n'a pas un seul angle droit et dans laquelle Gaudi a essayé de montrer le reflet de son idée du paradis; et Puig y Cadafalch, qui s'est chargé de la maison de l'industriel chocolatier Antoni Amatller. La casa Amatller se reconnaît par ses fenêtres gothiques et ses dragons qui dépassent des murs. En ce moment il est en processis de réabilitation. Une dernière visite pour terminer notre promenade moderniste sera le Palau de la Musica (www.palaumusica.org), une institution dans cette ville, tant par son activité musicale, comme par son architecture et décoration moderniste extérieure et intérieure. Oeuvre de Domenech y Montaner, quelques uns des meilleurs artisans de l'époque ont participé à sa construction. Le Palau ne laisse pas indifférent, Josep Pla l'a qualifié d'horrible, mais malgré ses détracteurs il a été déclaré Patrimoine Mondial en 1997.
Gracia, un quartier carismatique
Il s'agit d'une promenade particulière; sans grands monuments; ce quartier ne brille pas par ses belles constructions architectoniques, à l'exception de la casa Vicens de Gaudi; il n'y a pas non plus de musées, ni d'espaces verts dignes de ce nom, ni magasins de luxe, mais ce quartier mérite un détour. Quelles sont donc ses vertus? La vie de quartier qu'on y respire, sa particulière personnalité animée par ses habitants et ses petits commerces, ici se mélagemt "gent del barri" de toujours, les gens du quartier, les personnes âgées; les bohêmes, les étrangers amoureux de Barcelone en général et de Gracia en particulier, des familles de gitans, ici est né Antonio el Pescadilla, la rumba, et il y a deux places qu'il domine, la Romani et la Raspall. Ici on vit comme dans un village, un village auto-suffisant, il n'est pas nécessaire aller jusqu'à Barcelone. Quant aux magasins, ils conhabitent entre eux, tant les petits magasins de toujours comme les établissements plus récents. Gracia change très rapidement, mais garde sa saveur originale.
Une autre caractéristique de ce quartier est son nombre élevé de petites places qui surgissent en remontant certaines de ses rues étroites et désordonnées, parce qu'avant de commencer cette promenade il faut savoi que Gracia ne suit pas un ordee rationnel de l'Ensanche, c'est un quartier chaotique, avec des changements de noms capricieux et fréquents. Il faut donc aller de place en place pour ressentir toute l'essence du quartier. Nous pouvons commencer la promenade par la zone plus haute du quartier, en métro l'arrête le plus pratique pour commencer cette route est Lesseps. Il existe aussi plusieurs lignes de bus qui parcourent cette place en éternel recontruction et sur laquelle on remarque le bel édifice que Josep Llinas a construit pour héberger la bibliothèque Jaume Fuster; nous continuons par la Ronda de Dalt jusqu'à l'angle avec la rue de Verdi. Le premier morceau de cette rue est formée de petites maisons basses, d'un seul étage, qui montrent parfois une décoration et des lignes modernistes qui ressemblent à celles des grandes maisons bourgeoises. Des maisons qui appartenaient à la classe moyenne et qui imitaient les goûts des riches bourgeois. Gracia a été indépendant jusqu'en 1897, année durant laquelle elle a été absorbée par la métropole, c'était un village avec une forte présence ouvrière et de petits commerçants. Nous parcourons cette zone résidentielle et presque sans magasins jusqu'à la rue Marti, et nous arrivons sur la place du Nord, urbanisée en 1851, alors que Gracia était encore indépendante. Pour s'en rappeler on conserve sa fontaine, où l'on peut voir un lis dans une ellipse encadrée par deux branches de laurier, l'ancien blason du village de Gracia. Le bâtiment le plus important est celui d'Els Lluïsos, une entité culturelle centenaire, dont la façada porte une curieuse montre solaire. Nous poursuivons notre route. Si nous poursuivions par la rue Marti, et tournons à droite par Rabassa, nous descendons cette rue et nous trouvons une place dédiée à l'architecte de Gracia Antonio Rovira y Trias, auteur du plan géométrique du quartier en 1863 et l'artifice de la construction du clocher de Gracias, symbole de la ville.
C'est sur cette place que Fernando Trueba a tourné quelques scènes du film "El embrujo de Shanghai"; basée sur un roman de Juan Marsé, né précisemment ici. Nous continuons notre chemin par Rabassa jusqu'à rue des trois dames et nous arrivons à une place, de la Iglesia. Plus loin la place de la Virreina, pour beaucoup, l'endroit le plus charmant et animé de Gracia. Née en 1878 et avec la présence de l'église parroissiale de Sant Joan. C'est l'endroit parfait pour s'asseoir et boire un verre avant de repartir, par exemple au Bar Virreina. Une fois arrivés ici nous allons parcourir la partie la plus commerciale du quartier et la zone qui change le plus actuellement. La Mairie de Barcelona a mis en marche le programme de visites du refuge antiaérien de la place del Diamante, pour le visiter il faut appeler le 932 114 973. Les visites pour les particuliers ont lieu le premier samedi du mois. Nous continuons notre chemin et arrivons à la place de la Révolution de Septembre 1887, un espace de passage, une place assez dure, sans charme, si ce n'est sa Gelateria Italienne. Et finalement, au bout de notre parcours deux places: la place del Sol, avec une maison moderniste, place préférée des jeunes, et un peu plus bas la place Rius y Taulet, également connue comme la place de la montre. Cette place est l'une des plus concourues des familles de la zone.