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Dictionnaire Flamenco Flamenco

  • Une pratique très étendue, à la fin de chaque session de coplas (trois ou quatre) chaque bailaor avait droit à une accolade rituelle (Abrazol Ritual) avec la bailaora avec laquelle il aurait partagé la scène. Il s'agissait uniquement de poser ses bras sur les épaules, ou un geste similaire.
    Lorsque l'accolade était plus effusive que conventionnellement, on les rappelait à l'ordre.
    Dans les meilleures cas on en rigolait mais parfois on en venait aux mains ou on sortait les armes blanches.

  • Chant typique des mariages gitans. Pour les chanteurs gitans c'est un chant réservé pour les mariages et ne devrait pas être chanté en dehors.
    Le rythme et l'accompagnement guitare sont identiques à ceux de la solea. Les paroles sont composées de strophes hexasyllabiques. Appartient au groupe des chants influencés par la Soleá.

  • Chant festif flamenco qui fait partie du group des chants de Cadix (appelés Cantiñas). Sa copla ou strophe normalement de quatre vers octosyllabiques. Sa mélodie appelle la danse.
    Son rythme est conditionné par la métrique du compas de la solea, mais s'en différencie par son tempo, plus rapide. Un style léger, joyeux et sensuel, avec un rythme clairement dansant.

  • Technique du pouce de la main droite dans la guitare flamenca qui consiste à reproduire trois sons avec deux unique attaques, formant des triolets plus ou moins rapides, caractéristiques de la musique flamenca.

  • Recours mélodique qui dessine l'harmonie et qui (en guitare) consiste à combiner une particulière technique de la main droite, pendant que la main gauche réalise un accord.
    La première des cordes est jouée avec le pouce et le reste des cordes avec les autres doigts, en les alternant.

  • Technique de la guitare flamenca qui consiste à faire glisser un doigt de la main droite, généralement l'index, de la première corde à la sixième, de bas en haut et à une certaine vitesse. Appuyer sur une corde sans lever le doigt du manche et le faire glisser vers une autre note.

  • Le flamenco est une danse vivante et en constante évolution, mais ces caractéristiques de bases se sont cristalisées entre 1869 et 1929, durant la période dorée du flamenco.
    Las base de la danse flamenco est qu'il est profondément relié à la guitare, instrument indispensable du flamenco.

  • Représentation choréographique du mariage d'une gitane. La majeure partie du group, pour ne pas dire toutes les femmes, les musiciens et le chef qui dirige la danse agitent des tambourins.

  • Ancienne fête campagnarde de la zone andalouse et d'Extrémadure, où participait principalement la jeunesse et les mères des jeunes filles qui s'y rendaient.
    Lorsqu'il y avait une grande fête, la personne la plus importante du village ou du quartier avait le rôle de l'autorité pour éviter les conflits.
    Au début du XVIIIème siècle on commence a appelé ces fêtes les fêtes populaires, comme sa musique et ses airs de danse, Fandangos.

  • La bulería est un des compás du flamenco.
    La bulería est née avec l'accélération du compás de la Soleá, elle est apparue vers le milieu du XIXe siècle.
    Le compas de la bulería est donc identique à celui de la Soleá.
    La particularité du compás de bulería est que le premier temps du compás est le 12 et non le 1.
    La seconde grande particularité est que la conclusion des phrases rythmiques ou musicales se fera toujours sur le 10 (ou le 4 du "medio-compas").

  • Chant connu sous le nom de Cabales, ça n'est pas autre chose qu'une siguiriya changée. Cette dénomination est attribuée al Fillo. D'après une anecdote on raconte qu'El Fillo chanta pour le gran torero "Paquiro" toute une série de Seguiriyas, et que très enthousiaste et généreux, Paquiro lui offrit une pièce d'or.
    Lorsque celui-ci alla l'échanger pouro faire quelques courses le cantaor se rendit compte que la pièce avait quelques défauts et que son poids n'était pas le poids normal.
    El Fillo alla alors aà la rencontre de Paquiro et lui demanda s'il manquait quelque chose à ses chants.. Le torero répondit bien entendu négativement, très surpris. Et alors le cantaor lui dit qu'il lui avait offert des chants purs et parfaits au contraire de sa pièce d'or. Dès lors on appelle Cabales les siguiriyas modifiées.
  • Pantomime choréographique qui représente la demande de pardon d'un gitan pour avoir voler sa fiancée, une autre façon de dire que la fiancée appartient désormais à autre groupe familial.
  • Après l'époque primitive durant laquelle le chant flamenco et la danse s'interpétait durant des réunions d'amis dans des maisons ou des patios nous arrivons en plein dans l'époque des "Café Cantantes".
    L'époque la plus importante du flamenco est celle des Cafés Cantantes (café chantants), c'est la période classique durant laquelle on définit les styles et on diffuse cet art en dehors des limites habituelles d'Andalousie.
    Il s'agissait de lieux où l'on offrait à boire en même temps que des récitals de chant, toque et danse flamenco. L'époque de splendeur peut être située entre 1847 et 1920 et sa décadence durant les années 20.
    En général c'était un salon très ample, dédoré de miroirs et posters taurins, on y installait, en plus des chaises et des tables destinées au public, le tablao (scène flamenco, carré en bois) où s'exprimaient les artistes.
    Sur les côtés du salon on installait les box pour le public aisé, et certaines chambres étaient réservées pour les fêtes ou réunions familiales.
    Ces cafés se perfectionnent en éliminant certains styles musicaux et instruments comme les "panderetas" et les violons. Les "Cafés Cantantes" peuvent être divisés en "généraux" où l'on chante de tout et "spécialisés" où domine un chant ou un style concret.

  • La "Caña" appartient à la branche du chant gitan et s'inclut dans la famille des Soleares/Solea, un chant de base, style métrique de 12 temps, considérée comme le chant mère le plus important du flamenco. Son influence mélodique est incontournable, non seulement sur les chants mineurs, mais aussi sur quelques styles ancients fréquemment considérés comme originaux. Quelques-uns considèrent les soleas et les siguiriyas comme antérieures à la caña. Mais il est fort possible que ce soit la soleá qui s'ajoute à ce chant. La caña est très difficile à chanter, elle utilise et parcourt tous les registres de la voix. Pour l'exprimer de façon pure il est nécessaire d'avoir des facultés vocales exceptionnelles, pas uniquement une parfaite connaissance du style.

  • Chant: utilisé comme abréviation de "chant flamenco", il dénomine l'ensemble des compositions musicales des différents styles qui surgirent entre le dernier tiers du XVIIIème siècle et la première moitié du XIXème, juxtaposition des modes musicaux et folkloriques existants en Andalousie.

  • Paroles du chant andalous, plus littéraires, prétencieuses et exprimant des sentiments communs. Versions populaires des poèsies cultes, parfois venant du théâtre et de la zarzuela (opérette espagnole).
    Le dualisme entre le chant gitant et andalous s'atténue avec le temps et s'appelle aujourd'hui chant flamenco.

  • Chant de Trilla: lorsqu'on a terminé le travail du champ, à la fin de la journée, le chant prend sa place, ancien, simple et clair; le chant de Trilla.
    Le chant de Trilla, qui mélodiquement surprend par sa ressemblance avec la berceuse, n'est pas un chant exclusivement andalous. En Castille, ils existent aussi des chants de Trilla. Ce chant ne s'appuie pas sur un compas de guitare et son rythme s'appuie sur le seul accompagnement des clochettes suspendues aux chevaux et des voix qui encouragent le travail des bêtes.

  • Le chant gitan se caractérise par son sobre accompagnement. Souvent chanté à palo seco, sans accompagnement. Apothéose du chant durant les mariages, les guitares participeront dès le XXème siècle.
    Paroles ou textes relatant la propre vie, autobiographie chantée à la première personne. Chanté dans une ambiance familiale. Paroles gitanes on mélodramatiques sinon authentiques.
  • Chant de Bravoure: maintenant le cantaor affronte les chants plus élaborés mélodiquement, malgré un sens identique au premier chant. Il s'agit du tiers de tons hauts et des vers liés, celui que l'on chante sans reprendre son souffle, d'un seul coup on récite un phrase mélodique entière. Dans cette partie, un bon cantaor démontre ses habilités et tente de les transmettre.

  • Les Cantiñas sont un groupe de palos flamenco caractéristiques de la ville de Cadix, des ports et de Jerez de la Frontera. Egalement appelés "Cantes de Cadiz".
    Ces palos sont les Alegrias, les Mirabras, les Romeras, les Caracoles. La métrique de tous ces palos est le compas de la Solea avec im tempo plus rapide à cause de son caractère festif.

  • Il paraît que les actuels Caracoles proviennent d'une ancienne Cantiña intitulée "La Caracolera", Cantiña de Cadiz, naturellement, chant dansant et que les cantaores ont modifié avec le temps, rajoutant des tiers ou les mélangeant avec d'autres chants du même style.

  • Appartiennent au groupe des libres. Un palo flamenco. Généralement un chant avec copla de quatre vers octosyññabiques. Comme les Martienetes on les considère comme une forme de la toná qui dédia ses paroles à des thèmes comme la prison ou les condamnés. Groupe des tonás. Interprétés sans guitare (a palo seco).

  • Chant festif, de "jaleo", avec des coups et beaucoup de compas, avec des touches de Buleria, appartenant à Jerez de la Frontera.

  • Colombinas/Colombianas, appartiennent à la branche Latino Américaine, au groupe des tangos, style métrique binaire. Chant flamenco du groupe des chants dits de "ida y vuelta".

  • Alboreá, Alegrías, Bamberas, Cantiñas, Caña, Caracoles, Fandangos, Verdiales, Mirabrá, Caracoles, Romeras, Rondeñas, Sevillanas, Soleá et Soleá por bulerías.

  • Chants sans guitare, appartenant au groupe des libres. Debla, en dialecte calé, signifie "diosa". Ainsi les gitans on voulu proclamer comme déesse à ce style de flamenco. Lien de parenté avec le martinete et la carcelera. La Debla, très ressemblante au Martinete, a une structure plus ample, plus chargée de melismes, plus douloureuse.

  • Moment de la danse où l'on ferme uen section, ou comme fin d'autres pas, très propre de l'esthétique de la danse flamenco. Correspondant aux rasgueos simples de la guitare en fin de mélodie. On l'effectue en donnant un coup fort avec le pied.

  • Le "duende" en Andalousie est perçu comme un enchantement mystérieux et ineffable. Un pouvoir mystérieux que tout le monde ressent et que personne n'explique. Dans l'imaginaire flamenco, le duende va au-delà de la technique et de l'inspiration. Pour trouver le "duende" il n'y ni guide, ni exercice. Lorsqu'un artiste flamenco ressent l'arrivée de mystérieux sentiment, on utiliser l'expression avoir du "duende" ou chantes, jouer, danse avec "duende".

  • Section de la musique flamenca pendant laquelle le guitariste interprète une composition, propre ou d'un autre artiste, avec un sens musical fermé. Pièce composée pour la guitare interpétée entre les partie chantées d'un morceau.

  • Fandangos, appartiennent à la branche du chant andalous et s'inclut dans la famille des Fandangos, chants dansants. El Fandango est un air populair dansant, executé par un couple, mouvements vifs. Le compas est ternaire, les vers octosyllabes et on emploie fréquemment les castagnettes, liens de parentée avec la jota.
    Depuis le début du XIXème siècle, le flamenco a adopté certaines caractéristiques des fandangos andalous, créant ainsi les "Fandangos aflamencados" considérés aujourd'hui comme un de palos flamenco de base.

  • Un chant de Levante qio appartient au groupe des fandangos traditionnellement connus dans toute la région andalouse, chants plus allongés quant à la prononciation, avec beaucoup de force et style, principalement dansé en Andalousie, parfois accompagné d'orchestres façon pasodobles.

  • La Farruca (de l'arabe faruq) est une danse andalouse d'origine galicienne qui fait partie du répertoire du flamenco de haut niveau technique. De rythme binaire et appartenant au groupe des tangos.

    Le mot désigne également un rythme traditionnel de flamenco avec accompagnement à la guitare.

    A l'origine, c'est une danse principalement masculine exécutée en soliste. Léonide Massine (1896-1979) introduisit une farruca devenue légendaire dans son ballet Le Tricorne (1919). Plus récemment, Antonio Gades (1936-2004) interpréta une brillante farruca dans le film de Carlos Saura Carmen.

  • Terme qui désigne l'ensemble des chants et danses formés par la fusion de certains éléments de l'orientalisme musical andalous tout en respectant les péculiarités des formes expressives gitanes.
    Le flamenco est une manifestation musicale folklorique originaire d'Andalousie, existant depuis plus de deux siècles.
    La provenance de ce terme dans sa signification actuelle reste toujours un mystère.

  • La Flamencologie est un mouvement culturel qui surgit dans les années 50 autour de l'étude, l'investigation et la divulgation de l'art flamenco. Le terme flamencologie est utilisé pour la première fois en 1955.

  • Un palo flamenco, style musical de chant et danse espagnole. Créé par Juan Peña "el Lebrijano" et ayant sa base dans la Buleria. Ça n'est pas un chant étendu parmi beaucoup de cantaores.

  • Origine folklorique non andalouse, il s'est "aflamencado" au fil du temps. Provenant du folklore des Asturies, probabalement des gitans catalans, puisqu'il provient du compas du Tango.
    La chanson est accompagnée par une danse et sa période de gloire fut au début du XXème siècle.
    Ses strophes sont formées par quatre vers octosyllabiques, le deuxième et le quatrième riment et l¡on répète un refrain entre eux.

  • Un style primitif du flamenco. Les gitans ont été ceux qui ont chanté les premiers ce genre de musique, un style avec compas de solea légère ou solea por bulerias, créé des Romances Gitanes du Moyen-Age.

  • Technique de la guitare flamenca qui consiste à frapper le dessus de la guitare, soit sur la partie supérieur, soit sur la frappeuse.

  • Granadinas/Granainas, appartiennent à la branche des chants andalous, styles de Malaga, appartient au groupe des libres. La Media Granadina, qui devrait être originaire de Granada, vient de l'ancient fandango (verdial) très utilisé dans les régions montagneuses de Ronda et Malaga. C'est pour cela qu¡on onclut la Media Granaina parmi les styles de Malaga. Chant de ligne mélodique claire, le marivaudage de la voix sert de pont aux changements de tonalité.

  • Guajiras, appartiennent à la branche Latino Américaine.
    La Guajira (mot qui veut dire « paysanne ») est un genre musical originaire de la région orientale de Cuba. La tradition attribue la paternité du genre au compositeur Jorge Ankerman (La Havane 1877-1941), avec le morceau « El Arroyo que murmura ».
    La Guajira est une chanson traditionnellement accompagnée par une guitare qui utilise un rythme lent (en 4/4) proche du son cubain.
    Les paroles (qui utilisent beaucoup le décasyllabe, « decima » en espagnol) évoquent généralement la vie rurale ou des histoires d'amour.

  • Chant flamenco du group des Chants Abandolaos. La Jabera est un des chants les plus anciens parmi le style Malagueño, très expressif mais malheureusement très peu reproduit par les cantaores.
    La Jabera, longue et difficile, est un chant profond, avec accent andalous et émotion directe, descendante directe du fandango.
    Ses origines sont identiques pa la Malagueña ou Rondeña, et sa naissance coincide sûrement avec celles de cette époque.

  • Chants des mines, uns de moins connus qui sont dérivés de la Murciana, du Taranto et la Minera, de la Taranta, comme la Cartagenera, venant d'un fandango folklorique propre de Cartagena, que le mineurs chantaient lorsqu'ils allaient travailler, connu comme les styles de Madrugá, dérivés de la Taranta primitive qui se chantait en Almeria, Linares et La Union.

  • Técnica de la mano izquierda de la guitarra flamenca que consiste en "ligar" los tonos con un solo ataque de mano derecha. Interpretar sin parones, de seguido.

  • Chant flamenco du groupe des seguiriyas. Chant purement du Sud, clair et simple, les Livianas n'ont pas d'influences arabes ou hébraïques, chant qui parle directement, avec la voix authentique du chant andalous.
    Chant né sans guitare, sans aucun accompagenement, dans la gorge du paysan. Mais les premiers à faire leurs ses chants ne l'inclurent dans aucune catégorie. Ils chantèrent la Liviana comme un prélude ou préparation d'un aute style de la campagne: la Serrana.
    Ainsi la Serrana et la Liviana se mélangèrent pour ne créer quasiment qu'un seul chant, avec rythme de guitare, siguiryero et qui nécessitait des voix très habiles pour les chanter.
    Avec le temps la Liviana se perd, et aujourd'hui nous ne connaissons que la Serrana; mais, heureusement, quelques vieux cantaores la conserve et la transmette comme un chant individuel, plein de saveur populaire et de la campagne.

  • Avec rythme et compas de la Buleria, sur des poèmes de Federico Garcia Lorca qui transforma Pastora Pavón en un style créatif festif avec des touches de Buleria.

  • Un palo flamenco libre, traditionnel de Malaga, venant des anciens fandangos de Malaga.
    Se convertit en style flamenco durant la première partie du XIXème siècle. Ce chant ne possède pas de danse propre mais il contient un grand registre mélodique. Accompagné de la guitare.

  • Provenant de l'aflamencamiento d'une chanson andalouse. Un palo flamenco, style musical du chant et de la danse espagnole. Il s'agit d'un palo binaire, du groupe des tangos.
    Se chant s'est popularisé au début du XXème siècle.

  • Du groupe des Tonas (a palo seco), peut être accompagné de l'enclume et du marteau. Un palo flamenco, style musical appartenant au chant et à la danse espagnole. Généralement un chant de copla de quatre vers octosyllabiques. Ses paroles se distinguent généralement par son contenu triste et par son ton monocorde, terminant avec de longs gémissements.

  • Un palo flamenco, style musical de chant et danse espagnole. Un chant avec copla de cinq vers octosyllabiques et rime en consonne. Dans le chant ce sont généralement six vers en répétant l'un des deux premiers.
    Avec la granaina, c'est un palo qui appartient aux chants de Levante- Sa création est attribuée à Antonio Chacón.

  • Medias granadinas/granainas, appartiennent à la branche des chants andalous, styles de Malaga, appartient au groupe des libres. La Media Granadina, qui devrait être originaire de Granada, vient de l'ancient fandango (verdial) très utilisé dans les régions montagneuses de Ronda et Malaga. C'est pour cela qu¡on onclut la Media Granaina parmi les styles de Malaga. Chant de ligne mélodique claire, le marivaudage de la voix sert de pont aux changements de tonalité.

  • Chant flamenco d'origine hispanoaméricaine, du groupe des chants "de Ida y Vuelta". Typique d'Argentine et Uruguay. Se présente sous deux modalités; la Milonga de la campagne ou celle du sud.
    Lien de parenté avec le Candombe, le Tango et la Habanera. ON l'appela aussi Habanera des pauvres.

  • Cante flamenco del grupo de las Cantiñas de Cádiz. Con copla de cuatro o cinco versos octosílabos, que debió aparecer a mediados del siglo XIX.
    Pertenece al grupo de los cantes de Levante y dentro de él, como su nombre indica, a los llamados de las minas, como una modalidad muy definida y marcada de la taranta. Su vertiente más conocida es la de las minas de La Unión en Murcia en Cartagena.

  • Le Mirabras contient un accent suave et gracieux de la partie basse d'Andalousie, et en même temps le nerf et la force, pleine de suggestions de la haute Andalousie campagnarde.
    Chant pour le repos après l'effort, danse pour le choeur flamenco du patio flamenco, chant d'insibuations d0amours.
    Le Mirabras est un des chants les plus importants du folklore flamenco.

  • Le Nouveau Flamenco est une collection de styles musicaux qui apparaissent durant les dernière décennies du XXème siècle, comme évolution du flamenco.
    Le Nouveau Flamenco explore d'autres styles musicaux, princpalement le jazz, le rock et la pop (ainsi que toutes ses ramifications), bien qu'il soit encore habituel de trouver dans le flamenco des rythmes latins comme la Bossa Nova.

  • Olé, est le cri avec lequel on encourage les cantaores et bailaores andalous. On pense qu'il peut provenir de l'hébreu Joleh, qui signifie "tirer vers le haut".
    Il est fréquent d'entendre "ole" (mais également "arza") lorsqu'on "jalear" (encourager) les artistes flamencos.

  • Spectacle flamenco de chant, danse et guitare qui prolifère entre 1920 et 1936 au travers de toute la géographie espagnole, organisée par les businessman professionels. Se tiennent généralement dans les place de taureaux et grands théâtres.

  • Instrument fondamental avec la guitare pour l'esthétique sonore du flamenco. Accompagnent le chant, et nous en avons de différents types: sourdes, redoublées et naturelles.

  • Sous le nom de "palo" on a chacune des variétés traditionnelles du chant flamenco. Les palos peuvent être classés selon différents critères.

  • Pour une raison ou une autre, mais souvent par une ambiance qui se réchauffait au fil de la soirée, le final des ces danses s'accompagnait d'une coupure de lumière. Ou alors on enfumait la pièce.

  • Entités constituées comme des associations par des aficionados de l'art flamenco, pour son exaltation et pour la diffusion du chant, de la danse et du toque flamenco. Grande à partir des années soixante en Andalousie, par la suite extension à toute l'Espagne et divers pays étrangers. Dans les locaux des peñas flamencas l'art flamenco est le thème central des réunions. On parle des interprètes reconnus et des jeunes promesses.

  • Un genre de chant flamenco basé sur une strophe de quatre vers octosyllabiques qui se convertissent en six vers ou plus par répétition de quelques uns de vers.
    Les paroles de ce palo flamenco sont tristes et mélancoliques, interprétées de forme lente et sentimental, même s'il existe des versions anciennes avec des rythmes plus rapides et des thèmes moins sombres.
    Son nom provient d'une cantaora de Paterna de Rivera (Cadix) appelée La Petenera, qui vécut à la fin du XVIIIème siècle. Pour quelques uns les racines de ce chant sont juives.
    IL existe différents versions de ce chant, l'ancienne et la moderne, et celle-ci peut à la fois être courte (chica= ou longue (grande). La Petenera Grande ne se danse pas à différence de la Corta qui peut être accompagnée par des palmas.
    La danse de la Petenera fut très populaire à la fin du XIXème siècle, enseignée dans les écoles de danse après les Seguidillas sévillanes.

  • Technique de la main droite de la guitare qui consiste à réaliser une mélodie avec l'index et l'annulaire (quelques personnes réalise cela avec trois doigts).
  • Le "Polo" appartient aux chants de base, au groupe des Solea, style métrique de 12 temps. Chant flamenco très ancient, proche de la Caña. Les racines du Polo remontent aux plus antiques origines du chant andalous. Pour trouver les racines il faut remonter à l'époque où l'on créait les chansons romantiques et les "cantiñas" dansantes.
    Musicalement on le joue en 3/4 ou 6/8 (ou les 2) à une vitesse modérée.
    Normalement elle est jouée accompagnée de maracas, même s'il n'existe par d'instruments strictes pour son accompagnemen et comme toute musique folklorique est peut s'adapter à de petits et grands ensembles.
    La mélodie évolue sur une variation de quatre tons, la répétition évoque les vagues de la mer, en apparence les mêmes mais toujours différentes et nouvelles. Chantés en vers qui varient en fonction de la chanson.
    Souvent on le connaît aussi comme le "Polol Margariteño", à cause de sa présence sur l'île Maragrita. Un des chants profond andalous que l'on perd de nos jours, et dont la généalogie est difficile de confirmer. Rares sont les canatores qui connaissent ce style. Il fut aimé par les meilleurs cantaores des diverses époque, commme El Fillo, El Nitri, Curro Dulce et d'autres.

  • Les tonalités de la musique flamenca pour lesquelles la position Mi majeur en guitare correspond à la tonalité fondamentale. Alegrias al 3 = Sol majeur, Soleares al 3 "por arriba" = Sol modal).

  • Les tonalités de la musique flamenco pour lesquelle la position de La majeur dans la guitare correspond à la tonalité fondamentale (alegrias al 3 por medio = Do majeur, bulerias al 3 por medio = Do modal).

  • La musique a des impulsions ordonnées et régulières. Celles-ci reçoivent le nom de pulsation. Elles nous permettent connaître la durée du son et de cette manière les notes.

  • Pour comprendre un peu plus clairement ce concept nous imaginerons la sphère d'une montre avec les numéros du 1 au 12.
    Le 1 se maintient, le 2 se maintient, le 3 se maintient, le 4 se maintient, le 5 se maintient, le 6 se maintient, le 7 se maintient, le 8 se maintient, le 9 se maintient, le 10 se maintient, le 11 est montré comme le 1 et le 12 comme le 2. Maintenant nous visualisons la montre imaginaire et nous traçons un trait du 12 (le 2) jusqu'au 6. Le côté droit est appelé 6/8 et le côté gauche 3/4, le trait imaginaire est appelé accent.
    La moitié droite du cercle correspond aux six temps d'un compas 6/8 avec les accents sur le 12 (2) et le 3, divisantles six temps en deux groupes de trois: 2-1-2; 3-4-5.
    La moitié gauche montre les six temps d'un compas 3/4 avec les accents sur les 6, les 8 et les 10, en distribuant ces temps en trois groupes de deux: 6-7; 8-9; 10-11 (1).
    Pour compter les douze temps d'un compas flamenco la montre flamenco nous guide de manière graphique et nous aide à c omprendre la structure rythmique des styles basés sur des compas à 12 temps. La montre a le rôle d'un régulateur de compas.
    Sur la montre flamenco nous recomptons les temps du compas de forme traditionnelle.

     

  • Cadence rythmique, mélodique ou harmonique dans la musique flamenco. Dernier "tercio" qui, classiquement, consiste à accélérer le temps et changer le ton modal par le tonal, majeur. Dans beaucoup de chants cette fin (remate) est connue comme "macho" ou changement (cambio).

  • Chant également appelé "corrido" ou "corrida", avec ses origines dans une intonation spéciale des chansons de geste populaires andalouses. Interprété sans accompagnement.

  • Chant flamenco du groupe des Cantiñas de Cadix. Romero el "Tito", cantaor populaire du XIXème siècle créa à partir d'une ancienne Cantiña ce style dansant, auquel il donna son propre nom, le nommant Romera.
  • Rondeñas, elle appartiennent à la branche des chants andalous, styles de Malaga, appartiennent aux groupes des libres. C'est un palo flamenco qui provient de la ville de Ronda, région de Malaga. Comme le reste des palos flamenco venant de Malaga, la Rondeña est antérieure au propre flamenco.
    Il s'agit d'une chanson/copla de quatre vers de huit syllabes, généralement de rime consonante, qui se convertit en cinq lorsqu'on répète le second, mais existe également sans répétition. Il s'agit d'une composition sans compás, dont les paroles s'identifient beaucoup avec la vie de la campagne. Ce chant a évolué durant les derniers temps, moins chargé de melismes et un peu plus lent qu'à ses débuts.

  • La rumba est à l'origine un genre musical cubain, mais c'est aussi le nom donné à une danse de salon qui se danse sur des boléros. Il existe aussi la rumba flamenca et la rumba congolaise.

    La rumba naît à La Havane et Matanzas au milieu des années 1800 dans les milieux afro-cubains.
    Le mot (dérivé de l'espagnol rumbo, en route...) désigne les fêtes nocturnes où on se rassemble (souvent dans les cours d'immeubles, les « solares ») pour chanter et danser.
    C'est une musique faite de chants et de percussions, où le rythme qui démarre doucement va en s'accélérant.
    Au tout début, on utilisait les tiroirs des armoires (cajónes) ou des cageots de morue ou encore des petites cuillères en bois (cucharas), puis des congas.

    Au cours du XVIIIe siècle, la guaracha cubaine va être adoptée par les gitans de Séville en Espagne et au Portugal, et prendre le nom de rumba flamenca. Elle est avant tout une musique conviviale, peu compliquée (rythmique plutôt simple et répétitive plus solo) elle est idéale pour jouer à plusieurs, entre joueurs débutants et confirmés. Les Gipsy Kings en sont l'emblème, mais elle a été jouée aussi par de grands guitaristes flamenco comme Paco de Lucia (Río Ancho, Entre Dos Aguas) ou encore Paco Pena (La Lola).

    La naissance de la rumba catalana commence dans les rues du Raval de Barcelone avec des personnages tels que Orelles ou El Toqui. La rumba catalane est un dérivé de la rumba flamenca mais elle intègre des influences du son cubain et du mambo. Le plus important représentant de la rumba catalane, développée principalement à partir des années 60 est Peret, de son vrai nom Pedro Pubill Calaf, inventeur du ventilador. La rumba catalane mélange les ingrédients de la rumba flamenca, du son et du mambo mais également du rock. Parmi ses ambassadeurs les plus célèbres citons : Peret, Gato Perez ou Pescaílla...

  • Une saeta est une courte chanson à caractère religieux chantée en l'honneur d'un paso lors des cérémonies de la Semaine Sainte en Espagne. A certains moments clefs du parcours d'un paso, un membre du public, ou de la confrérie responsable du paso peut entonner à pleins poumons une saeta. Il s'agit en fait d'une ode à la Vierge, au Saint ou au Christ du paso. Les saeta sont généralement des chansons extrêmement émouvantes. Il est coutumier que la foule entourant le passage du paso soit totalement silencieuse lors du chant de la saeta.

  • Introduction du chant et de la danse. Le cantaor chauffe sa voix, prend le ton et le tempo marqué par la guitare et entone les "ayeos" typiques de chaque style comme "tirititran", "lerele", "ay, ay".
    C'est l'élément primitif,le "quejio", lamentation. Ici surgissent le mode et la tonalité, caractéristiques du flamenco. Nous l'appelons "escobilla" ou "desplante".
  • Seguirya, appartient à la branche du chant gitan et s'inclut dans la famille des seguirya, un chant de base, style métrique de 12 temps. Egalement appelé "playera". Il s'agit d'un palo flamenco, chant tragique, fort, sombre et désolant, interprété de forme posée et lente. Un des "palos" flamencos des plus importants. Les paroles de ses chansons son tragiques qui reflètent la souffrance des relations humaines, l'amour et la mort. Composé de quatre vers de six syllabes pour le premier, deuxième et quatrième, et d'un endécasyllabe pour le troisième vers. Le deuxième vers et le quatrième riment en consonne ou assonant. La structure dans ce cas n'est pas stricte, le sentiment prime sur la forme, et il n'est pas rare trouvé des Seguiryas avec une autre métrique (7-7-11-7 et 8-5-11-6). Une forme moins connue est la structure 6-11-6, ici riment le premier et le troisième vers et on répète le deuxième vers.

  • Serranas, appartiennent à la branche du chant gitan et s'inclut dans la famille des seguiryas, métrique de 12 temps, groupe des seguiryas. La Serrana est un chant de campagne andalous. La Serrana a également vécu dans les vignes de Jerez. Après, la serrana de la campagne est passée dans les villes et a cherché dans les six cordes de la guitare rythmique un appui pour l'accompagner.

  • La sevillana est une danse populaire espagnole originaire de Séville, qui se danse à deux, à un ou plusieurs couples, en cercle ou en groupe.
    Cette danse traduit à la fois l'approche, l'affrontement, la fuite et l'amour. Elle est exécutée sur une mélodie chantée.


    Les origines de la sévillane demeurent assez obscures. La sevillana est la danse traditionnelle, folklorique de Séville, mais comme c'est également un berceau du flamenco, les deux sont mélangés depuis longtemps. Toutefois, des influences se devinent, telles que la danse orientale ou extrême-orientale. Dès le XVIIe siècle apparaît une forme de danse, dérivée des chacona (chaconne) et zarabanda (sarabande) des XVe et XVIe siècles, très populaires à travers toute l'Espagne, la seguedilla. En Andalousie, elle prend le nom de seguedilla sevillana, puis de sevillana.
    Actuellement, on peut la danser lors de ferias et/ou romerias en Espagne (Sevilla, Jerez, Barcelone ...) mais également dans le sud de la France (Arles, Nîmes, Dax, Mauguio, Béziers ...) dans des casetas (tentes) réservées ou non à cet effet. La sevillana se danse a deux ou en carré.


    Les sévillanes se dansent par séries de quatre coplas (danse) à la fin desquels le couple s'immobilise, un bras en l'air, avec une pose de quelques secondes. Cet arrêt, qu'il faut marquer nettement, s'appelle le bien parado (l'arrêt bien fait).
    Chaque sévillane a une chorégraphie différente, de la plus simple à la plus difficile. Elles ont le nom de leurs positions chronologiques : primera, segunda, tercera et cuarta. Chaque sévillane est partagée en 3 parties correspondant aux trois strophes de chaque chanson, illustrées par des pas et des figures distincts. Quatre couplets sont exécutés à la suite ; entre chacun d'eux on marque un bref arrêt. Le final, est identique pour les 4 sévillanes.
    Une légende veut attribuer à chacune des parties de cette danse une connotation romantique : la rencontre, la séduction, la dispute et la réconciliation. S'il y a quatre danses dans une sevillana, il y a aussi quatre raisons qui neutralisent cette pseudo-légende:1+1=2


    Il est important de rejeter son buste en arrière, d'élever et d'arrondir les bras et de tourner les paumes des mains vers l'extérieur.
    La sévillane est la danse même de la séduction : la femme avance, puis se dérobe, elle aguiche d'un pli relevé de sa jupe. Les corps se frôlent, ne se rencontrent pas ; ce sont les yeux qui jouent, les regards plantés l'un dans l'autre, et c'est seulement dans le dernier geste du bien parado qu'enfin la femme s'abandonne dans les bras de son danseur.

  • Les Sevillanas les plus populaires sont les Sevillanas Corralerasm nées dans les quartiers comme Triana, la Macarena, San Bernardo, La Feria et la Alameda, qui ont donné à Séville sa physionomie si personnelle et typique. L'origine de ces Sevillanas se trouve dans le rythme ternaire des Seguidillas de Castilla La Mancha, XVIème siècle.

  • Soleares, appartient à la branche du chant gitan et s'inclut dans la famille des soleares, un chant de base.
    Alegrias. Les Alegrias appartiennent à la branche du chant gitan et s'inclut dans la famille des soleares/solea, chants de danse, style métrique de 12 temps. Un chant festif flamenco quie fait partie du groupe des chants de Cadiz (appelés Cantiñas). Sa chanson ou strophe est généralement de quatre vers octosylabiques. Sa mélodie incite à la danse. Son rythme est conditionné par la métrique du compas/mesure de la solea, mais est différente de la soleá parce que son tempo est beaucoup plus rapide. Un style léger, joyeux et sensuel, avec un rythme claire, très dansant.

  • La Soleariya est une dérivée de la soleá, avecle premier vers hexasillabique et les autres deux endecasyllabiques. La Soleariya présente la rime caractéristique de la Solea, les vers impairs riment.

  • Tangos, appartiennent à la branche du chant gitan et s'inclut dans la famille des tientos, chants dansant. Un palo du flamenco avec copla (chanson), de trois ou quatre vers octosyllabes. Considérés comme un des styles basiques du flamenco, il en existe différentes modalités, parmi lesquelles ressortent celles de Cadiz, Triana, Jerez et Malaga. Toutes les théories indiquent que l'origine du tango se situe entre Cadiz et Séville, et on écarte la possibilité de toute relation avec le tango argentin. Il est très probable qu'ils proviennent des ancients chants dansants du XIXème siècle, peu à peu ils se modifieront jusqu'à atteindre la forme actuelle, un chant à 4/4 en toutes les tonalités possibles. Ses premiers interprètes connus furent El Mellizo et Aurelio Sellés de Cádiz, Pastora Pavón et el Titi de Sevilla, Frijones et el Mojama de Jerez, et La Pirula, la Repompa et el Piyayo de Málaga.


  • Les Tarantas appartiennent à la branche des chants andalous, chants dits du Levante, de l'Est, provenant des provinces orientales, Almeria et Murcia, chants des mines, et métrique libre, appartient au group des tangos et son style métrique est binaire. Principal chant du style "levantino", sans aucun doute, la Taranta. Chant long, dur, très masculin, sans autre influence à ses débuts que celle du fandango. La taranta est le chant des mines par excellence. Nées dans les bassins miniers les plus inhospitaliers, la taranta reflète l'effort surhumain au travers des ses passages tourmentés, ainsi que la terrible fatigue des premiers cultivateurs.
    Chant chromatique et donc très expressif, la guitare sert d'appui pour la tonalité et à maintenir le rythme.
  • Palo flamenco, créé à Almeria et descendant de la Taranta, se distinguant de celle-ci de part son compas. Sa danse est similaire à la Zambra.
    Chant provenant de la zone minière d'Almeria. Née dans les bassins miniers les plus inhospitalièrs.

  • Partie du chant qui sert de prise de ton pour le cantaor, caractéristique de l'esthétique musicale flamenco. Le cantaor l'utilise pour trouver le ton que donne la guitare.

  • Chacune des paroles de ceratins chants. Les vers mélodiques des paroles. Vers ou parole d'un chant avec un entité musicale déterminée.

  • Tientos, appartiennent à la branche du chant gitan et s'inclut dans la famille des tientos, chants dansants appartenant au groupe des tangos, style métrique binaire. Il existe un genre de composition de musique classique qui pourrait s'appeler Tiento (au singulier) et qui n'a rien à voir avec la définition antérieure. Du point de vue de la métrique la copla/chanson contient trois ou quatre vers octosyllabiques suivis par un refrain. Provenant du Tango Flamenco, même si son rythme est plus lent, c'est pour cela qu'on l'appelait tango tiento auparavant.

  • La "tumbaora" est un tambour inventé à Cuba, qui, contrairement aux africains, a des clefs; on peut l'accorder, et écrire des partitions pour cet instrument. Aujourd'hui c'est instrument universel, avec deux bâtons qui résonnent sur une caisse en bois. Deux des tambours (marquent le rythme basique; la troisième tumbaora appelée "quinto" donne des coups improvisés et les marivaudages sont dédiés aux danseuses.

  • Les verdiales sont des fêtes populaires accompagnées d'une formation musicale appelée pada. Création artistique paysanne qui provient de certaines zones de la province de Málaga (Andalousie, Espagne) comme, par exemple la région de l’Axarquía, la vallée du Guadalhorce et les monts de Málaga, les verdiales constituent un style particulier de chant et de danse, accompagnés d’un groupe de musique composé d'un violon, de deux à quatre guitares, d'un tambourin, d'au moins deux cymbales, de castagnettes et parfois d'une mandoline. Cet ensemble de chanteurs, danseurs et musiciens est appelé en argot la Bande de verdiales et les spectacles se nomment la Fête des verdiales. Le mot verdiales provient de la région d’oliveraies de Málaga, où se cultive un type d’olives nommé verdial, qui restent vertes une fois mûres.

    Les verdiales sont d’un grand intérêt musicologique pour trois raisons :

    1) son ancienneté : selon les spécialistes de flamenco, les verdiales sont la forme la plus primitive de fandango de Málaga et peut-être aussi du fandango andalou en général. On va même jusqu’à dire que « le fandango le plus ancien de l’histoire du flamenco est sans doute celui de Málaga » sous ses deux formes (fandango abandonao et verdiale) ;

    2) sa pureté : il s’agit d’un fandango campagnard qui, selon les spécialistes, a très peu évolué et a su conserver sa nature primitive, rude et authentique ;

    3) sa vitalité : à l'inverse des autres manifestations andalouses qui ont perdu leur essence à cause de la disparition du contexte culturel et de son « académisation », les verdiales ont continué de se transmettre de père à fils sans interruption jusqu’à nos jours ; c’est pourquoi il s’agit d’un véritable modèle de folklore vivant et rare.


    Jusqu'au milieu du siècle passé, les verdiales étaient considérés comme du folklore campagnard, mais peu à peu l'exode rural des paysans vers la capitale Málaga a rapproché ce type de fandango de celui de la ville, jusqu’à ce que les verdiales soient devenus presque un symbole de l’identité collective de la province de Málaga.

  • Style musical que l'on ne danse pas, caractéristique du folklore argentin et d'Uruguay. La Vidalita a un lien de parenté et parfois est confondue avec la Vidala. Toutes deux originaires de Colla et très diffusées dans le nord-est argentin, spécialement dans les provinces de Catamarca et Tucuman, même s'il s'agit de caractéristiques présentes sur tout le territoire des deux pays.

  • C'est un chant espagnol accompagné à la guitare sur un rythme à 2 ou 4 temps. Les Gitans l'exécutent lors des fêtes zambra célébrées dans le sud du pays.
    Sorte de tango plus ou moins lent, mais très appuyé, avec des mélodies très arabisantes.

  • Le zapateado est une danse traditionnelle espagnole en 6/8, très rythmée et vive, exécutée pour démontrer l'agilité et l'habileté des pieds du danseur, notamment par des claquements de talons (taconeado).
    Issu du folklore andalou, le zapateado est entré dans la musique classique par le violoniste Pablo de Sarasate.

  • Danse et chant interprétés par les gitans catalans, d'âge avancé, durant les fêtes intimes. Son origine reste mystérieuse et son compas est de 6/8 ou 3/4. La tonalité la plus utilisée est Do M, passant par Do mineur dans la "coeltilla" finale, pour terminer à nouveau en Do M. Généralement dansé en couple, chacun avec un foulard à la main, qui s'agite avec grace.

  • Réaliser une percussion rythmique avec les pieds. On utilise différentes parties du pied comme la plante, le talon et la pointe. On utilise les termes suivants:
    Escobillado: exécuté avec la parie avant du pied, en faisant un mouvement en avant puis en arrière.
    Planta: utilisation unique de la plante du pied, elle doit être très flexible pour obtenir un son limpode et énergique. Nouvement le plus compliqué.
    Planta et Tacon: on combine la plante et le talon.
    Redobles: Coups doublés avec tout le pied.
    Tembleque: Utilisé avec les talons et sans bouger d'endroit.

  • Chanson-danse espagnole très proche de la Zarabanda. Son compas est 3/4 ou 3/8, affinité avec les chansons-danses populaires présentes en Amérique, comme la Guajira cubaine.

  • Strophe d'origine arabe, spécialement apte pour le chant, à l'origine de la berceuse flamenco, composé par un refrain initial, suivi d'uns strophe de deux vers qui riment, suivi d'une série de tristiques, monorimes, avec un dernier vers "de vuelta" qui reprend la rime du refrain.

  • Chant et danse populaire propre de la musique andalouse. Caractérisée par sa métrique ternaire. Le Zorongo le plus connu est celui de La Argentina et Federico Garcia Lorca (1931). Pas strictement un palo flamenco, son style andalous peut être rendu flamenco facilement.

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