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Musiciens Flamenco Flamenco

  • Andrés Cansino, né à Malaga en octobre 1971. A neuf ans il commence à aller à des cours de différents professeurs, il poursuit sa formation de manière autodidacte jusqu'à ses seize ans. Alors il se produira pour la première fois sur scène.
    Il a sorti douze enregistrements, c'est un guitariste classique. Il a assisté à des classes magistrales de Manolo Sanlucar durant le Festival Internacional de la Guitarra de Cordoba.

  • Andrés Segovia Torres. Marques de Salobreña, né à Linares (Jaen) le 21 février 1893 et décéda à Madrid le 3 juin 1987 d'un infarctus à l'âge de 94 ans.
    Fils d'un humble menuisier, le destin a voulu le remettre entre les mains d'un des oncles qui jouissait d'une position économique aisée. Sa famille voulait qu'il devienne pharmacien, c'est pourquoi il n'eut pas à étudier la guitare mais le fit en cachette.
    A cette époque-là la guitare est un instrument sous-estimé, on le considérait propre des gitans, des tavernes et des tablaos, et on pensait que cet instrument n'avait rien à voir avec la musique "culte".
    Son premier maître fut un barbier flamenco qui avait un bon ton avec les cordes de la guitare, et durant l'adolescence, il allait à l'Institut de Musique de Granada.
    En 1909, à 16 ans, il donna son premier concert à Granada.
    Andrés considère que son vrai début fut en 1913 à Madrid, à 20 ans, pour ce concert il loua une bonne guitare puisque la sienne était inappropriée.
    Durant le concours "Cante Jondo" célebré à Granada en 1922, organisé par Manuel de Falla et Federico Garcia Lorca avec la collaboration d'Andres Segovia, commença l'amitié de Segovia avec Don Francisco Prieto-Moreno Pardo, grand architecte et amoureux de la Herradura à Almuñecar. Il l'emmène jusqu'à cette ville et Andres Segovia tombe amoureux et quelques années plus tard il achète un terrain dans cette zone. Il a là une promenade à son nom.
    Il joua dans le théâtre Liceo de Barcelona et ensuite il fit ses débuts à Paris et Londres en 1924, il avait alors 31 ans et il était déjà le meilleur guitariste du monde. En 1928 il débuta aux Etats-Unis.
    Ses premiers enregistrements datent de 1927, son importance dans le monde de la musique du siècle XX est vitale, puisqu'il éleva ce vulgaire instrument au même niveau qu'un autre. Il réussit à tirer des grands compositeurs qu'ils crééent des oeuvres pour cet instrument. Au début de la guerre civile espagnole en 1937 il part pour l'Uruguay jusqu'en 1947.
    Il apporta beaucoup à la guitare, il travailla avec des fabricants pour dessiner celle qu'on connaît  aujourd'hui  comme la guitare classique, avec des bois plus chauds et des cordes de nylon, la forme de la guitare ne se modifie pas.
    La clé du succès d'Andres fut la grande sonorité qu'il était capable de faire sortir de sa guitare.
    Andres Segovia se maria à trois occasions durant ses 94 années de vie. Les deux premières fois il fut veuf et sa troisième épouse, Emilia del Corral, qu'il appelait affectueusement Emilita, était 45 ans plus jeune que lui et l'accompagna jusuq'au dernier moment de sa vie.
    Le roi d'Espagne lui offrit en 1981 le titre de Marques de Salobreña.
    La Mairie de Linares, sa ville natale, installa une montre (avec les initiales du Maître et la silhouette de sa guitare) qui offre un fragment de son oeuvre "Estudio sin luz" à chaque heure.

  • Antonio Carrión Jiménez, plus connu comme "Antonio Carrion" et aussi comme "El Niño Carrión".
    Né à Mairena del Alcor à Séville en 1964. Sa famille est issue d'une grande tradition flamenco, il est fils de cantaor "Carrion de Mairena" qui lui apprendra les premiers sones et compas du flamenco. A l'âge de treize ans il réalise son premier enregsitrement discographique. Il est petit-neveu du cantaor "Cancuna" grand ami de "Juan Talega", "Antonio Mairena".
    Son "toque", qui prétend équilibrer les formes les plus traditionnelles avec les courants plus novateurs, il plonge ses racines dans les écoles de "Melchor de Marchena", "Niño Ricardo" entre autres.
    Il a donné des représentations lors de festivals français à Bordeaux et Mont de Marson, Dusserldorf, Amsterdam, Alexandrie, Bruges, Berlin, Genève et Rome autre autres.

  • Antonio Lopez Arenas, plus connu comme "Antonio Arenas", né à Ceuta le 15 mars 1929, décédé à Madrid le 28 octobre 2008.
    Ses parents étaient Francisco Lopez Cacao "Carrion de Mairena", sa mère Adela Arenas Romero, il était le neveu du cantaor "Cancuna":
    Antonio Arenas grandit avec le flamenco à la maison, son père l'initia au monde du flamenco dès très petit et à 13 ans il réalise son premier enregistrement. Conchita Piquer, Manolo Caracol, Manolo el Malagueño et Juan Valderrama furent les premiers à l'aider.
    Il fut le premier "tocaor" dans "La Villa Rosa" de Madrid et après il sauta aux tablaos, ventas et fêtes de particuliers.
    IL fut le premier à accompagner Camaron de la Isla sur un disque. Après cela, ils partirent au Vénézuela où ils restèrent six mois, pour ensuite revenir à Madrid. Au "Corral de la Moreria" il resta 5 ans.
    Dans les années soixante il tombe gravement malade, et pour collecter de l'argent on lui rendit hommage au "Circo Price" avec la particiaption de tous les grands du chant, de la danse et toque.
    Tout au long de sa carrière il accompagna de nombreux chanteurs comme "El Almendro" "Elu de Jerez", "La Macanita", "Tina Pavón",  "Pansequito", "José Mercé", "José Menese", "Chano Lobato", "Chocolate", "Vicente Soto", "Rancapino", "Carmen Linares", "Camaron de la Isla" "Alejandro Sanz" ou "El Lebrijano" entre autres, il travailla durant de nombreuses années dans les différents "tablaos" de Madrid. Il donna aussi plusieurs cours et conférences sur le flamenco, dernièrement il se dédiait à l'enseignement et à donner des conférences.

  • Antonio Soto Arjona, plus connu sous le nom d'"Antonio Soto", né le 2 décembre 1966 à Barcelone. Il vient d'une longue racine flamenca de Malaga, on peut citer "La Pirula" et "La Cañeta" comme membres de sa famille.
    A 14 ans il débute sa tournée aux Emirats Arabes et Jartum au Soudan, avec Juana Ximenis, disciple de Carmen Amaya, en 1982 il travaille pour les tablaos "Los Tarantos", "El Cordobes" et "La Venta del Gato" à Madrid. En 1983 il travaille comme guitariste en accompagnant Antonio Salas, pemier danseur de la compagnie Antonio Gades.
    A partir de 1985 il est guitariste officiel de la peña "Torre del cante" à Alhaurin de la Torre, Malaga, il a accompagné José Mercé, Camarón de la Isla, Aurora Vargas et d'autres grandes figures.
    Actuellement il est guitariste du Maître Antonio Fernandez Diaz "Fosforito" et du chanteur Manuel de los Santos "Agujetas". Son dernier travail artistique est l'enregistrement du CD qui porte le titre de "Pa'er teto".

    Prix:
    1992: Prix National de Guitare, Alhaurín de la Torre.
    2001: Prix National de Cordoba, accompagnant "Juan Habichuela"
    2002: 1er. Prix Bordón Minero Festival International du Chant des Mines de La Unión, Murcia.

  • Daniel Borja Casares, né à Estepona, Malaga, en 1980. A huit ans il commence sa carrière professionnelle, avec un enregsitrement collectif qui s'appelle "A la Guitarra Estepona":
    C'est un artiste qui mélange flamenco traditionnel et groove de sons émergents Latin-jazz. Frais et amusant, le spectacle de Daniel Casares est destiné à un large public. Virtuose de l'improvisation et sensuel dans la technique, ces concepts font de son direct un spectacle flamenco sophisitqué.

    Discographie:
    Duende Flamenco 1999.
    La Madrugá 2001.
    Corazón de Tu Alma 2004.
    Caballero 2007.

  • Diego Flores Amaya Arríate, plus connu comme "Diego el Gastor", né à Malaga en 1908, décédé à Moron de la Frontera, Séville, en 1973.
    Enfant, il vécut à El Gastor, Cadiz, puis il déménagea à Moron de la Frontera, et là il eut comme professeur Pepe et José Naranjo SOlis. Son parcours artistique s'est développé lors de diverses réunions et rarement lors de shows en public. Mais le plus important de tout n'est pas ce qu'il joue mais comment il le joue. Diego possède le coeur et le talent de convertir la falseta la plus anodine en un réseau qu'il tisse petit à petit jusqu'à capturer la plus pure expression d'un art qui n'est pas seulement le résultat d'un ensemble de notes mais une combinaison expressive de musique et d'âme.
    La même année de sa mort, en 1973, la Catedra de Flamencologia y Estudios Folkloricos Andaluces de Jerez de la Frontera, lui remet le Prix National de Flamenco.
    A Moron de la Frontera on compte une rue avec son nom, ry le 13 juillet, dans les Jardins de la Alameda, on inaugura un monument à sa mémoire.

  • Francisco de Asís Tárrega y Eixea, plus connu comme "Francisco Tarregas", né le 21 novembre 1852 à Villereal Castellón et décéda le 15 décembre 1909.
    Ses parents Francisco Tárrega Tirado, et sa mère Antonia Eixea Broch, travaillaient comme gouvernants pour les Mères Clarisas.
    Enfant, Francisco s'échappa des soins de sa baby-sitter et tomba dans un canal d'arrosage, le choc atteint ses yeux pour toujours, son père pensa alors qu'il pourrait perdre la vue pour toujours et il décida de déménager pour Castellon afin qu'il puisse assiter à des cours de musique et qu'il puisse gagner sa vie s'il devait perdre la vue.
    Ses premiers professeurs de musique furent Eugenio Ruiz et Manuel Gonzalez plus connu comme "El ciego Marina", les deux étaient aveugles.
    En 1862 le concertiste Julian Arcas l'entend jouer la guitare et encourage sa famille pour qu'elle l'envoie à Tarregas, Barcelone, pour améliorer ses études musicales.
    La situation économique de la famille n'était pas la meilleur possible. et pour aider Francisco donne des concerts dans des villages voisins et obtient une place de pianiste dans le Casino de Burriana. Antonio Canesa, un riche homme d'affaires, lui paie le voyage à Madrid pour qu'il puisse étudier au "Conservatorio Nacional de Música":
    Et c'est au conservatoire que son professeur Arreita lui conseille d'abandonner le piano et lui recommande uniquement la guitare. Durant l'hiver 1880 Tarregas remplace Luis de Soria durant un concert à Novela, Alicante, et là il connaÎt sa future épouse, Maria Rizo.
    En 1881 il donne un concert à Lyon et passe par Paris pour se produire dans de divers théâtres et poursuit son voyage à Londres avant de revenir à Novelda pour épouser sa promise: Maria Rizo.
    Le couple s'installe à Madrid, c'est là où naître leur première fille, Maria Josefa, qui meurt peu après sa naissance, ils partent alors pour Barcelone.
    A Valence, il connaît une dame qui aura beaucoup d'influence dans sa carrière: Concha Martinez, riche veuve qui le prend sous son aile, artistiquement parlant, elle lui prêtera à lui et sa famille une maison à Sant Gervasi (Barcelone). C'est là que Tarrega composera la majeure partie de ses oeuvre maîtresses.
    Tarregas était une personne sensible et affectueuse, et très timide, il préfèrait les concerts dans une ambiance très réduite et cela lui posera de nombreux problèmes économiques.
    En janvier 1906 il souffre d'une hémiplégie qui paralyse la partie gauche de son corps. Cette longue maladie le laissera sans un sou, lui et sa famille et ce sont ses amis qui organiseront des concerts pour collecter des fonds.
    Il se récupère de sa paralysie et entreprend une nouvelle tournée, en octobre 1908 il revient à Castellon, le 3 décembre il se sent mal et revient à Barcelone et le 15 décembre 1909, au matin, il décède dans sa maison de Valence.

  • Francisco Sánchez Gómez. Plus connu comme "Paco de Lucia", né à Algeciras, Cadiz, le 21 décembre 1947.
    Ses parents sont Antonio Sanchez Pecino d'Algeciras et Lucia Gomez, portugaise. De là vient son nom artistique, puisqu'étant petit ils l'appelaient dans son quartier "Paco de Lucia". De son père et de son frère Ramon il reçut ses premières leçons de guitare. Il faut rappeler que le père de Paco de Lucia avait reçu des cours de guitare de Manuel Fernandez "Titi Marchena", cousin de Melchor Marchena.
    Avec son frère "Ramón de Algeciras", également guitariste professionnel, ils montèrent un groupe durant quelques années, il l'accompagna durant ses enregsitrements même si chacun poursuit sa propre carrière musicale.
    Au milieu des années 60 il rencontre Camaron de la Isla, avec qui il connaîtra une symbiose musical incroyable, il enregistrèrent 10 disques ensemble, entre 1968 et 1977.
    Paco de Lucia se nourrit de deux écoles, celle du "Niño Ricardo" et celle de "Sabicas". "Niño Ricardo" est la synthèse convergente de la guitare classique du flamenco et de la guitare vertigineusement évoluée de l'époque moderne. Et "Sabicas" amplifie la technique de la guitare flamenca, il faut rappeler le "rasgueo" à trois doigts et l'"alzapua" à une corde. Il y a peu de choses à reprocher à la façon dejouer de Sabicas qui jouissait d'une extraordinaire technique avec une large sonorité. Il jouait souvent sur des scènes sans micro, à cause de l'énorme pulsation et l'énorme qualité de ses compositions.
    La plus grande contribution de Paco de Lucia au flamenco est celle d'avoir rendu le flamenco populaire et reconnu à niveau international. On le considère comme un splendide interprète par sa virtuosité et personnalité dans le style que nous pouvons définit comme vigoureux et rythmique. La majeure partie de son oeuvre évolue dans le domaine du flamenco.
    Il serait long énumérer tous les prix qu'il a reçu jusqu'ici, en voici quelques uns: Prix National de GUitare de l'Art Flamenco, la Médaille d'Or au Mérite des Beaux Arts (1992), la Distinction Honorifique des Prix de la Musique (2002) et le Prix Principe de Asturoas des Arts (2004).
    Une de ses passion est la plongée et le football, et lorsqu'il se trouve à Madrid il a pour habitude de se rendre à Casa Patas ou au El Candelas.


    Discographie partielle.

    Los Chiquitos de Algeciras en 1961, avec Pepe de Lucía.
    Dos Guitarras Flamencas en 1965, avec Ricardo Modrego.
    Doce Canciones de García Lorca para Guitarra en 1965, avec Ricardo Modrego.
    Dos Guitarras flamencas en América Latina en 1967, avec Ramón de Algeciras.
    Canciones Andaluzas para dos guitarras en 1967, avec Ramón de Algeciras.
    La fabulosa Guitarra de Paco de Lucía en 1967.
    Doce Hits Para 2 Guitarras Flamencas en 1969.
    Hispanoamérica en 1969.
    Fantasía Flamenca en 1969.
    Recital de Guitarra en 1971.
    Con Los 7 de Andalucía en 1971.
    El Mundo del Flamenco en 1971.
    El Duende Flamenco en 1972.
    Fuente y Caudal en 1973.
    En vivo desde el teatro real en 1975.
    Almoraima en 1976.
    Interpreta a Manuel de Falla en 1978.
    Castro Marín en 1981.
    Friday Night in San Francisco en 1981, avec Al Di Meola et John McLaughlin.
    Sólo quiero caminar en 1981, The Paco de Lucia Sextet.
    Passion, grace and fire en 1983, avec Al Di Meola y John McLaughlin.
    Live... one summer night en 1984, Paco de Lucia Sextet.
    Siroco en 1987.
    Zyryab en 1990.
    Concierto de Aranjuez de Joaquín Rodrigo en 1991.
    Live in América en 1993, Paco de Lucia Sextet.
    The guitar trío en 1996, avec Al Di Meola et John McLaughlin.
    Luzia en 1998.
    Esta Es Mi Historia en 2002.
    Nueva Antología Edición conmemorativa del Premio príncipe de Asturias en 2004.
    Cositas Buenas en 2004.

  • Juan Ignacio Gómez Gorjón, né à Barcelona en 1968, plus connu comme "Juan Gomez Chicuelo". Il travaille pour le "Tablao de Carmen" à Barcelone avec "Mario Escudero", "Angelita Vargas", "La Tolea", "Eva Yerbabuena", "Sara Baras", "Adrián Galia", "Belén Maya", Antonio "El Pipa" et "Joaquín Grilo".
    Il a accompagné des chanteurs comme "Enrique Morente", "Rancapino", "Chano Lobato", "José Mercé", "Duquende", "Mayte Martín", Diego "El Cigala", "Carmen Linares", "Potito".
    En plus il a travaillé avec les compagnies de danse flamenco les plus connues comme Antonio Canales, Joaquin Cortes, Israel Galvan, qui lui commandera la direction musicale du spectacle présenté à la Bienal de Flamenco de Séville en 2000.
    Ça fait plus d'une dizaine d'années qu'il est directeur musical de la Compagnie de danse japonaise de Shoji Kojima et depuis 2003 de la compagnie de danse Somorrostro Danza Flamenco produite par le Taller de Músics. En 2000 il présente son premier CD comme soliste et de son propre répertoire: "Complices" (Harmonia Mundi).
    En novembre 2007 il édite son second travail discographique sous le titre de "Diapason", un parcours à travers différents palos flamencos.

  • Juan Santiago Maya, plus connu sous le nom artistique de "Marote", né dans le quartier de Granada appelé Sacromonte, en 1936 et décédé à Granada en septembre en 2002. Il a trois frères "Manolete" professionnel de la danse et Pepe Maya connu comme "Marotillo".
    Disciple de son grand-père Juan Fajardo, guitariste professionnel de Granada. Il débuta dans les fêtes mauresques dans les "cuevas" du Sacromonte de Granada, comme danseur, pour ensuite se dédier à la guitare.
    A 18 ans, il débute à Madrid, s'intégrant dans la troupe de Rafael Farina. En 1960 il prend part au "cuadre flamenco" du tablao madrilène "Torres Bermejas". Sur scène il acompagnera des figures importantes du chant et de la danse, il y restera jusqu'en 1965, avec quelques intervalles durant lesquelles il se produira pour la compagnie de Carmen Amaya, obtenant un grand succès à New York et d'autres capitales des Etats-Unis, ainsi que dans d'autres pays de ce continent.
    A New-York, il a également participé, en 1964, dans les spectacles de la Feria Mundial auprès d'Antonio Gades. Il s'est également produit aux côtés de Manolo Vargas et María Rosa, avec qui il partira en tournée en 1976 et 1980. Il a collaboré durant de nombreuses saisons avec le Ballet National d'Espagne. Il a parcouru plusieurs fois le Japon et sa discographie est ample, accompagnant les voix de La Paquera, Fosforito, Bambino, Fernanda et Bernarda de Utrera, etc. Exécution très personnelle, considéré comme l'un des plus grands guitaristes actuels.
    Marote s'inscrit pleinement dans la catégorie des guitaristes de Granada qui s'identifie grâce à une utilisation fréquente du "rasgueado" et une forte pulsation, peut-être le résultat d'un long apprentissage d'accompagnement des fêtes mauresques et de son intervention pour différents groupes de danse.

  • Melchor Jiménez Torres, plus connu comme "Melchor de Mairena", né à Marchena Sevilla en 1907 et décédé à Madrid en 1980.
    Son père était "El Lico" excellent "tocaor", sa mère Josefina était une chanteuse connue et ses frères étaient "El Bizco" guitariste et chanteur et "Chico Melchor" guitariste, sa tante était "La Gilita de Marchena".
    Il débuta à Séville lors de réunions privées, accompagné des figures les plus importantes des années trente, entre elles "La Niña de los Peines" et à son frère "Tomás Caracol", avec qui il parcourt l'Espagne et l'Amérique.
    Premier guitariste du tablao "Los Canasteros" jusqu'aux années 70, "tocaor" de "Manolo Caracol" et "Antonio Mairena", avec lesquels il enregistre une discographie importante. Il a également accompagné certains morceaux de José Menese. Il se fit remarquer dans les seguiriyas, bulerias, tarantos, soleares et tous les styles de l'est.
    La Catedra de Flamencologia de Jerez lui a remis le Prix National de Guitare Flamenca en 1966.
    Il avait la sagesse pour émettre à chaque moment la note juste, et pour cela les grands chanteurs de l'époque le voulaient auprès d'eux. Il enregistra avec de nombreux chanteurs, comme Tomás Pavón, Niña de los Peines, Juan Talega, Antonio Mairena, Manolo Caracol, José Menese, Fernanda y Bernarda de Utrera, Pepe el Culata ou Pericón de Cádiz. Même s'il décéda à Madrid, où il résidait, son enterrement eut lieu dans sa ville natale Marchena.

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