lupa
🚚 📦 ENVOI DANS LE MONDE ENTIER ✈️ 🌍

Artistes et Figures flamenco Flamenco

  • Adela Fernández Jiménez, cantaora flamenca plus connue sous le nom d' "Adela La Chaqueta", mais elle aimait être appelée "La Gitana", née à Cadix en 1918 et décédée à Jerez de la Frontera (Cadix) en 1995.
    Descendante d'une énorme saga flamenca de "chalecos" et "pantalones", fille de "El Mono", soeur par son père de Juan Doblones et Canono, tante de "El Chaqueton" et "El Flecha". Elle a également des liens de parentée avec le Tio Juane de Jerez, père de Nano de Jerez.
    Le 12 octobre 1933 elle arrive à Madrid et travaille pour Los Canasteros, La Venta del Gato et La Zambra.
    Elle avait une voix avec un timbre très agréable et jeune, elle était spécialisée en chants festifs et en chants appelés "de ida y vuelta".
    Il existe très peu d'enregistrement de cette artiste, et pourtant elle fut une des chanteuses fondamentales de son époque.
    En 1986 et 1987 elle présente son spectacle "El Sur y la Petenera", à Paris, avec Manuel Vargas à sa tête.
    En 1986 elle se produit également à New-York, aux côtés de figures impressionantes comme Fernanda de Utrera, El Chocolate, Juan Habichuela y El Farruco, dans le spectacle "Flamenco Puro".
    Peu avant sa mort, en 1995, elle se produit à Cadix durant le concours d'Alegrias.

  • Adela Silva Campallo, née à Séville en 1977, concrètement dans le quartier flamenco par excellence: El Cerro del Aguila. A ses débuts elle apprend à l'académie de Manolo Marin et passe ensuite entre les mains de José Galván, avec qui elle terminera sa formation de danseuse.
    Pourtant c'est ultérieurement qu'elle perfectionnera son art auprès de figures de la taille de Eva la Hierbabuena, Antonio Canales, Javier Barón, son frère Rafael Campallo, Adrián Galia et Manolete. Elle a participé à de nombreux spectacles jusqu'à son entrée dans la Compagnie Andalouse de Danse. Elle passe ensuite par la compagnie de Manuela Carrasco. Actuellement elle travaille avec Andrés Marín et a déjà accumulé beaucoup d'expérience dans les divers tablaos de Séville, Barcelone et Tokyo.

  • Adrian Galia. Adrian Jorge Caviglia Marcioni, plus connu comme "Adrian Galia", né à Buenos Aires en 1965. Depuis 1978 il vit en Espagne, il va à l'académie de danse "Amor de Dios", très connue, www.amordedios.com, vivier de grands danseurs; il est formé par les maîtres Ciro, Manolete, Isidro "El Mono" y "La China". Adolescent il entre au "Ballet Español de Madrid", auprès de Luisa Aranda, Merche Esmeralda, José Antonio et Eduardo Serrano El Güito. En 1988 c'est le premier danseur du disparu "Teatro de Danza Española" et du "Ballet del Teatro Español de Rafael Aguilar". Il a travaillé aux côtés de Maya Plisetskaya, Julio Bocca, il créé sa propre "Compañía de Flamenco Adrián Galia". Il formera des duos à Paris avec Joaquin Cortes. En 1992 il reçoit le premier prix du "Certament Internacional de Coreografía de Danza Española y Flamenco de Madrid". En 1993 il entre dans la "Compañía de Cristina Hoyos", en 1996 il travaille à nouveau en solitaire au "Teatro de la Abadía", présentant le spectacle "En Clave Flamenca". 1997 est l'année durant laquelle il commence son projet de création d'une encyclopédie audiovisuelle qui se développe présentant les principaux styles de danse "Paso a Paso los Palos Flamencos", une méthode didactique accessible à tous qui combine la technique avec le mouvement des mains, bras, corps. En 1999 il débute au "Teatro de Madrid" avec son spectacle "Pensando Flamenco". En 2001 il débarque au Japon au "Tablao el Flamenco" d'Osaka. Cette même année il fonde "Jaspain", premier centre chorégraphique de flamenco à Tokyo, Japon. En 2004, il est appelé par la Fondation Antonio Gadés pour prendre en charge le rôle de "Don José" dans l'oeuvre de "Carmen" pour la "Compañía Antonio Gadés".

     

  • Agustina López Pavón, plus connue sous le nom de "Tina Pavón", née le 30 juin 1948 à San Fernando, Cadiz.
    Elle emporte de San Fernando les racines du chant de sa famille maternelle. Pour des raisons personnelles la famille déménage lorsqu'elle avait 16 ans à Jerez de la Frontera, Cadiz.
    A 20 ans elle part pour Huelva, où elle commence à chanter dans des "Peñas" et à participer à des concours.
    En 1982 elle gagne le premier prix de Mairena del Alcor, en 1983 el remporte le Prix National de Chants de Cadiz à Cordoba.
    Actuellement elle dirige l'"Aula de cante" de la Peña Flamenca de Huelva.


    Discographie:
    Ecos de la Alameda
    Mi cante como bandera
    Sueños del Rocío
    Sal y duende
    Rosa de cera

  • Alfonso Salmeron Salmeron. Plus connu artistiquement comme "Alfonso Salieron", né à Almeria le 23 octobre 1944.
    A l'âge de sept ans il gagne un concours sur Radio Juventud, ses parents étaient des amateurs du chant. A 14 ans il déménage à Barcelona avec José Sorroche et Domingo Garbín, il y restera deux ans.
    A son retour à Almeria il ouvre une cafétéria aux côtés de son frère Manuel. La période de service militaire à Madrid fut très important. Durant ses moments libres il travaillait aux "Arcos de Cuchilleros".
    Il apprend la constance et la régularité, il est très concentré et est engagé chez La Brujas, Zambra, Cuevas de Nemesio, Los Canasteros et le Café de Chinitas. Son couple lui apporte une grande stabilité durant cette période.
    En 1985 il gagne le premier prix du Concours National de Cordoba, dans la modalité "taranto". Après un show dans la province d'Avila il créé une peña flamenco qui portera son nom. Durant cette période il cultive le chant "pa'lante". Il a aussi eu des expériences en chantant "pa'lante" avec certains bailaores prestigieux comme Maria Rosa, Antonio Gades, Matilde Coral, Mario Maya, el Güito, Sara Lezama, Carmen  Mora et même Antonio pour le Ballet National.
    En 1985 et 1986 il fait partie de l'opéra Carmen, à Vienne, avec José Carreras et Von Barajan. Cette expérience marquera sa trajectoire puisqu'il se familiarise avec la musique classique. Il acquiert un compromis responsable et profond avec cet art.
    Il travaille actuellement au Real Conservatorio de Madrid, comme professeur de chant et intervenant comme cantaor pour la danse espagnole. Ce large cantaor se fait remarquer dans les chants de compas, comme les alegrias, bulerias et tangos et dans les chants de sa région, fondamentalement le taranto, qu'il interprète avec une grande émotion, il offre ainsi à son public tout l'amour qu'il a pour sa terre natale. Sa dernière aventure a été de diriger une production à grande échellem composée de 10 musiciens, présentée au Théâtre José Saramago de Madrid, avec grand succès.

  • Alfredo Tejada Zurita, connu artistiquement comme "Alfredo Tejada", né à Malaga, le 17 mai 1979. A 10 ans il déménage avec sa famille pa Granada. Sa mère, gitane et cantaora, travaillait à "El Jaleo". Après 4 ans d'études musicales il est découvert par le guitariste Luis Millan et commence alors à intégrer les cercles flamencos de Granada.
    Il a reçu de nombreux prix dans divers concours en Andalousie, il a travaillé à la cueva del Rocio del Sacro Monte de Granada. Il a auss travaillé sur les lives du disque de Miguel Ochando "Memorias", et à Madrid aux côtés d'Adrian Gala. Alfredo est une grande promesse.
    Il laissa une très forte sensation à l'auditoire de la Chumera (Murcia), il a démontré avec trois chants de mines (taranta, minera et cartagenera de Chacon) qu'il avait du courage. Ensuite il interpréta une farruca très originañe, avec de nouvelles tonalités, très mélodiqe, très proche d'un slow.

  • Ana Fernández Molina, plus connue comme "Ana Parrilla", née à Jerez de la Frontera (Cadiz). Son grand-père était Juan FErnandez Carrasco, connu comme "Juanichi El Manijero", créateur de la fameuse Siguiriya "El Cuco". Son père était Manuel Fernandez Moreno, connu comme "Tio Parrilla de Jerez", et sa mère Bernarda Molina Vega née à Algeciras, ses frères Juan Parrilla guitariste, Manuel Fernandez Molina "Parrilla" et sa soeur Manuela. Ses oncles étaient Gregorio Fernández "Parrilla", Juan Fernández "Tío Juanichi Parrilla", Manuel Fernández "El Sernita de Jerez" et Juana Fernández "Tía Juana la de El Pipa".
    Décédée le 11 juillet à Jerez de la Frontera (Cadiz), victime d'une longue maladie.

    Dès son plus jeune âge elle se fait remarquer lors de festivals et dans divers tablaos de Malaga, Madrid et Cadiz. En 1970 elle accompagne son frère, "La Trini de España", José Menese, Antonio Núñez "Chocolate" dans le "Tablao Flamenco de Cadiz".
    En septembre 1971 elle part pour Mexico DF avec Enrique Morente et son frère Parrilla de Jerez, avec un contrat de trois mois et demi.
    Elle revient en Espagne le 20 décembre.
    De mars à juillet 1972 elle fait un duo avec son frère Manuel, à Marbella, dans la salle-tablao "Fiesta", après cela ils passent par le tablao de Lola Flores à Puerto Banús pour poursuivre en septembre à "Caripén", Madrid, jusqu'à la fin octobre. Le 1er novembre elle signe un contrat avec son frère valable jusqu'au 17 février pour se produire en Afrique du Sud et Rhodésie.
    En février 1974 elle repart en tournée avec son frère et le ballet de "Luisillo" en Italie, Venise, Gênes et autres grandes villes. Elle revient en Espagne fin mars 1974.
    En septembre 1978 elle se produit avec ses deux frères et son neveu Manuel Parrila au "Congreso de actividades de flamenco", qui se célèbre dans la ville de Zamora et qui cette année-là était dédié à Manuel Torre et au Tio Parrilla, son père.
    Elle sera aussi dans "La VEnta del Gato" en 1979, à Madrid. En 1984 aux côtés de son frère, Curro Malena et Chano Lobato, elle se produit dans les villes: Kortrij et Muscrón (Belgique) et un mois plus tard (Juillet) dans la capital (Bruxelles).
    En 1992, dans le spectacle Ana Parrilla "de Jerez a Cái" ils offrent des shows annexes à l'EXPO 92 et ensuite au pavillon d'Andalousie de dite EXPO 92 durant six mois, jusqu'à sa fermeture en octobre, ils reçurent un prix pour être le meilleur flamenco qui passa par le pavillon durant les six mois que durèrent EXPO 92.
    Elle a parcourut toute l'Europe, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique.
    En 1984 elle reçoit La Copa de Jerez de la "Catedra de Flamencologia y Estudios Folkloricos Andaluces".
    Parmi ses représentations plus remarquables on met en avant sa participation à la "III Cumbre Flamenca de Madrid", en 1986, au "Teatro Alcalá Palace" aujourd'hui "Nuevo Teatro Alcalá", accompagnée à la guitare de ses frères et le chant d'Antonio de Malena.

  • Andrés Cansino, né à Malaga en octobre 1971. A neuf ans il commence à aller à des cours de différents professeurs, il poursuit sa formation de manière autodidacte jusqu'à ses seize ans. Alors il se produira pour la première fois sur scène.
    Il a sorti douze enregistrements, c'est un guitariste classique. Il a assisté à des classes magistrales de Manolo Sanlucar durant le Festival Internacional de la Guitarra de Cordoba.

  • Andrés Segovia Torres. Marques de Salobreña, né à Linares (Jaen) le 21 février 1893 et décéda à Madrid le 3 juin 1987 d'un infarctus à l'âge de 94 ans.
    Fils d'un humble menuisier, le destin a voulu le remettre entre les mains d'un des oncles qui jouissait d'une position économique aisée. Sa famille voulait qu'il devienne pharmacien, c'est pourquoi il n'eut pas à étudier la guitare mais le fit en cachette.
    A cette époque-là la guitare est un instrument sous-estimé, on le considérait propre des gitans, des tavernes et des tablaos, et on pensait que cet instrument n'avait rien à voir avec la musique "culte".
    Son premier maître fut un barbier flamenco qui avait un bon ton avec les cordes de la guitare, et durant l'adolescence, il allait à l'Institut de Musique de Granada.
    En 1909, à 16 ans, il donna son premier concert à Granada.
    Andrés considère que son vrai début fut en 1913 à Madrid, à 20 ans, pour ce concert il loua une bonne guitare puisque la sienne était inappropriée.
    Durant le concours "Cante Jondo" célebré à Granada en 1922, organisé par Manuel de Falla et Federico Garcia Lorca avec la collaboration d'Andres Segovia, commença l'amitié de Segovia avec Don Francisco Prieto-Moreno Pardo, grand architecte et amoureux de la Herradura à Almuñecar. Il l'emmène jusqu'à cette ville et Andres Segovia tombe amoureux et quelques années plus tard il achète un terrain dans cette zone. Il a là une promenade à son nom.
    Il joua dans le théâtre Liceo de Barcelona et ensuite il fit ses débuts à Paris et Londres en 1924, il avait alors 31 ans et il était déjà le meilleur guitariste du monde. En 1928 il débuta aux Etats-Unis.
    Ses premiers enregistrements datent de 1927, son importance dans le monde de la musique du siècle XX est vitale, puisqu'il éleva ce vulgaire instrument au même niveau qu'un autre. Il réussit à tirer des grands compositeurs qu'ils crééent des oeuvres pour cet instrument. Au début de la guerre civile espagnole en 1937 il part pour l'Uruguay jusqu'en 1947.
    Il apporta beaucoup à la guitare, il travailla avec des fabricants pour dessiner celle qu'on connaît  aujourd'hui  comme la guitare classique, avec des bois plus chauds et des cordes de nylon, la forme de la guitare ne se modifie pas.
    La clé du succès d'Andres fut la grande sonorité qu'il était capable de faire sortir de sa guitare.
    Andres Segovia se maria à trois occasions durant ses 94 années de vie. Les deux premières fois il fut veuf et sa troisième épouse, Emilia del Corral, qu'il appelait affectueusement Emilita, était 45 ans plus jeune que lui et l'accompagna jusuq'au dernier moment de sa vie.
    Le roi d'Espagne lui offrit en 1981 le titre de Marques de Salobreña.
    La Mairie de Linares, sa ville natale, installa une montre (avec les initiales du Maître et la silhouette de sa guitare) qui offre un fragment de son oeuvre "Estudio sin luz" à chaque heure.

  • Angelita Vargas Vega, plus connue comme "Angelita Vargas", née à Séville en 1946. Angelita Sevilla a concentré sa carrière artistique quasi exclusivement à Séville. Elle a débuté à 13 ans à l'Hôtel Murillo et plus tards aux "Gallos".
    Elle a aussi appris à chanter. En fait, au début de sa carrière, elle a enregistré un vinyle de chants festifs sous le nom artistique d'"Angelilla la Gitanilla". Elle a reçu ce surnom de Matilde Cora. A Madrid, elle travaille pour "Las Brujas" avec le spectacle "Flamenco Puro y Duro".
    Innombrables sont ses voyages parmi les tablaos, festivals et bienales flamencos: Grande-Bretagne, Etats-Unis, Japon, Hollande et Allemagne. Elle a reçu divers prix, le Pastora Imperio en 1980, le "Premio Nacional al baile" la "Cátedra de Flamencología de Jerez de la Frontera", en 1986. Elle a participé à la "I Giraldilla del Baile" (Séville) en 1982, le "Premio Matilde Coral", en 1984 (Mairena de el Alcor). Depuis un temps elle se dédie à l'enseignement. Elle est mariée avec "El Biencasao" et a un fils, José.

  • Antonio Carrión Jiménez, plus connu comme "Antonio Carrion" et aussi comme "El Niño Carrión".
    Né à Mairena del Alcor à Séville en 1964. Sa famille est issue d'une grande tradition flamenco, il est fils de cantaor "Carrion de Mairena" qui lui apprendra les premiers sones et compas du flamenco. A l'âge de treize ans il réalise son premier enregsitrement discographique. Il est petit-neveu du cantaor "Cancuna" grand ami de "Juan Talega", "Antonio Mairena".
    Son "toque", qui prétend équilibrer les formes les plus traditionnelles avec les courants plus novateurs, il plonge ses racines dans les écoles de "Melchor de Marchena", "Niño Ricardo" entre autres.
    Il a donné des représentations lors de festivals français à Bordeaux et Mont de Marson, Dusserldorf, Amsterdam, Alexandrie, Bruges, Berlin, Genève et Rome autre autres.

  • Antonio Chacon Garcia, avec le nom artistique d'"Antonio Chacon". Né à Jerez de la Frontera (Cadiz) le 16 mai 1869, décédé à Madrid le 21 janvier 1929. Baptisé dans la Paroisse de San Miguel.
    Personne n'a réussi à imiter Don Antonio Chacon, preuve évidente qu'il est inimitable, il se fit remarquer en chantant des malagueñas-levantinas. Il fut le premier cantaor "payo" qui fit connaître le chant flamenco.
    Fils de parents inconnus, ses parents adoptifs ont été Antonio Chacon Rodriguez, cordonnier, et Maria Garcia Sanchez, qui le reconnurent comme fils et lui donnèrent leur nom de famille. Depuis tout petit il aida son père dans les travaux de cordonnerie.
    En 1886, à 17 ans, lors d'une fête célebrée le 26 juillet en l'honneur de Manuel Hermosilla, à Jerez, dans le magasin "La Rondeña", auprès d'Enrique "El MEllizo" et Joaquin Serna, Chacon osa se lancer et chanter, et l'admiration fut telle que "El Mellizo" lui demanda de se produire lors de la Velada de los Angeles, dans le village voisin de Cadiz.
    Cette même année il fut engagé par Silverio Franconetti pour se produite à Séville, et à partir de là il se produira dans toute l'Andalousie aux côtés de grandes figures du moment.
    A 20 ans il réussit à passer au travers du service militaire dans les colonies et son maître Silverio décède. Il passera 4 ans sans chanter.
    En 1894 il recommence à chanter au "Café del Burrero", et en 1912 il déménage à Madrid pour se produire aux "Gabrieles" et au "Café de Fornos". A 45 ans il part en Amérique avec la compagnie théâtrale Maria Guerrero se produisant dans le Théâtre San Martin de Buenos Aires.
    En 1925 il inaugure le patio flamenco de l'hôtel Alfonso XIII, de  Séville, et comme d'habitude il chanta dans le Palais de las Dueña, des Ducs d'Alba, devant les rois et l'aristocratie européenne. IL tombe malade et décède le 21 janvier 1929 chez lui à Madrid. Il fut enterré au cimetière de l'Almudena.


    Ses paroles favorites sont:


    En la tumba de mi madre
    a dar gritos me ponia
    y escuche un eco del viento
    - No la llames me decia,
    que no responden los muertos.

  • Antonio González Garzón, plus connu comme "Antonio El Arenero", également connu lors de sa jeunesse comme "El Rubio Arenero". Né à Séville, dans le quartier de Triana, place de Chapina, le 13 avril 1925 et décédé à Séville le 2 juillet 2004, enterré au cimetière de San Fernando.
    En plus de se faire remarquer par ses chants par Solea, il el fait aussi par Siguiriya et par Martinetes. Le surnom d'arenero lui vient pour avoir travaillé le sable de la rivière Guadalquivir en automne et en été il travaillait comme menuisier sur les bateaux. Son père était Antonio Gonzalez "El Rubio".
    Considéré comme le dépositaire de la solea de Triana, il se fait remarquer en 1976 lors de l'hommage au "Gordillo", à Triana. Dès cette année-là il participa à de nombreux festivals et chants pour le Peñas Flamenca, auprès de "Al Teta" et Marquez "El Zapatero", avec lesquels il réalisa un disque avec des chants de Zurraque.

  • Antonio Lopez Arenas, plus connu comme "Antonio Arenas", né à Ceuta le 15 mars 1929, décédé à Madrid le 28 octobre 2008.
    Ses parents étaient Francisco Lopez Cacao "Carrion de Mairena", sa mère Adela Arenas Romero, il était le neveu du cantaor "Cancuna":
    Antonio Arenas grandit avec le flamenco à la maison, son père l'initia au monde du flamenco dès très petit et à 13 ans il réalise son premier enregistrement. Conchita Piquer, Manolo Caracol, Manolo el Malagueño et Juan Valderrama furent les premiers à l'aider.
    Il fut le premier "tocaor" dans "La Villa Rosa" de Madrid et après il sauta aux tablaos, ventas et fêtes de particuliers.
    IL fut le premier à accompagner Camaron de la Isla sur un disque. Après cela, ils partirent au Vénézuela où ils restèrent six mois, pour ensuite revenir à Madrid. Au "Corral de la Moreria" il resta 5 ans.
    Dans les années soixante il tombe gravement malade, et pour collecter de l'argent on lui rendit hommage au "Circo Price" avec la particiaption de tous les grands du chant, de la danse et toque.
    Tout au long de sa carrière il accompagna de nombreux chanteurs comme "El Almendro" "Elu de Jerez", "La Macanita", "Tina Pavón",  "Pansequito", "José Mercé", "José Menese", "Chano Lobato", "Chocolate", "Vicente Soto", "Rancapino", "Carmen Linares", "Camaron de la Isla" "Alejandro Sanz" ou "El Lebrijano" entre autres, il travailla durant de nombreuses années dans les différents "tablaos" de Madrid. Il donna aussi plusieurs cours et conférences sur le flamenco, dernièrement il se dédiait à l'enseignement et à donner des conférences.

  • Antonio Lopez Olmo, connu sous le nom de "Yeye de Cadiz" est né dans le quartier de Santa Maria, ville de Cadiz en 1948. Le surnom de "Yeye de Cadiz" lui vient puisqu'il a appartenu à un groupe de carnaval "Los Beatles de Cadiz":
    Il a travaillé dans de nombreux pays auprès de Joaquin Cortes, Maria Rosa, Antonio ou Manuel Vargas. Il vécut de nombreuses années au Japon où il ouvrira son propre tablao, jusqu'à ce qu'il revienne à Madrid pour travailler aux "Torres Bermejas", partageant l'affiche avec Camaron de la Isla, El Güito ou Lebrijano.
    La première fois qu'il se présenta à un concours ce fut en 2004 et il le gagna: le Concours National de l'Art Flamenco de Cordoba.

  • Antonio Mejias Portero, plus connu comme "Antonio Mejias", né à Montilla (Cordoba) le 17 avril 1979. Il vient d'une famille très humble. Depuis son plus jeune âge il se fait remarquer par son solo de style flamenco, et peu à peu il se fait remarquer dans son entourage. Ses premiers pas il les donnera dans le quartier d'"Escuechuela" de Cerrillo de San José.
    En 2000 il déménage à Priego de Cordoba pour travailler pour la ONCE puisqu'il souffre une déficience visuelle.
    En 2006 il commence à enregitrer son premier disque "Amores Ocultos". Il a partagé l'affiche lors de nombreux festivals aux côtés de figures comme: Fosforito, Chano Lobato, Chocolate, Luís de Córdoba, El Pele, El Cabrero, El Lebrijano, Mariana Cornejo, Calixto Sánchez, Aurora Vargas, Pansequito, Arcángel, Julián Estrada, Rancapinos, Tina Pavón, Carmen Linares, Carmen de la Jara, José Meneses, El Polaco, Diego Clavel.

     

  • Antonio Molina de Hoces. Plus connu sous le nom d'"Antonio Molina", né le 9 mars 1928 dans le quartier de Huelin, connu également comme "de las fatigas" à Malaga, et décédé à Madrid le 18 mars 1992 d'une fibrose pulmonaire diagnostiquée en 1989. Enterré au cimetière de la Almudena de Madrid.
    En 1952 il se marie avec Angela Tejedor. Dès 1952 Antonio Molina fut le patriarche d'une saga d'artistes. Ils eurent huit enfants, entre eux, Angela, Paula, Miguel et Mónica, qui se dédient aussi à l'interprétation et à la musique. Sa petite-fille Olivia Molina est aussi actrice. Une de ses plus grandes satisfactions fut de voir Angela chanter plusieurs coplas du répertoire populaire dans le film musical "Las cosas del querer".
    Sa famille était très pauvre, il commença donc à travailler à 10 ans comme soigneur de cochons, de lapins, comme serveur, livreur de lait, apprenti tapissier et d'autres petits boulots. A 14 ans, en 1942, il arrive à Madrid pour travailler et tenter sa chance.
    Jusqu'en 1949 il alterne ses petits boulots et divers concours. Cette année-là il gnagne son premier prix de 150 pesetas et un contrat discographique pour "La Voz de su amo", son premier disque contenant 4 chansons "El agua del avellano" et "El macetero". Le succès arriva avec des chansons comme "Soy Minero", "Caballito Bandolero", "El Macetero", "La Estudiantina", "Adiós España" et "Yo quiero ser matador". En 1954 il créé son propre spectacle, "Hechizo", avec lequel il débute au Théâtre Calderon. Ainsi il deviendra la star de plusieurs films jusqu'en 1965: "El pescador de coplas" en (1953), "Esa voz es una mina" en  (1955),  "Malagueña" en (1955), "La hija de Juan Simón" en (1956), "Café de Chinitas" en (1957) et  "El Cristo de los Faroles" en  (1957), entre autres.
    Il a travaillé durant longtemps avec Juanito Valderrama lors de divers spectacles, Molina avait une voix haute et brillante. Après quelques années il se retire et reviendra en 1986.
    Son trait caractéristique était un mélange entre chant flamenco et chanson andalouse interprétées avec une voix de prodigieuses facultés. Le premier à donner des représentations dans des places de taureaux devant 10'000 personnes.
    Une statut de l'artiste, oeuvre du sculpteur Santiago de Santiago, préside depuis 2002 une place centrales de Malaga.


    Chansons:


    A la nanita nana
    A la sombra de un bambú
    Adiós a España
    Adiós, lucerito mío
    Ángela del alma mía
    Ave de paso
    Ay Carmela
    Ay Málaga mía
    Barcelona
    Barquito de mi amor
    Buscando pelea
    Caballito Bandolero
    Caminito de mis penas
    Camino
    Camino verde
    Campanas de San Lorenzo
    Canela y clavo
    Cantar, cantar
    Cocinero, Cocinero
    Como en España ni hablar
    Con ese beso
    Copla y fortuna
    Coplas de la Mezquita
    Coplas de mi Andalucía
    Cuando siento una guitarra
    De contrabando
    Dos cruces
    El agua del Avellano
    El capitán
    El cristo de los Faroles
    El macetero
    En el fondo de la mina
    Estudiantina catalana
    Estudiantina de Madrid
    Gibraltar
    La bien pagá
    La Campanera
    La hija de Juan Simón
    La hija de Juan Simón
    La jaca más postinera
    La serranía
    La tortolica
    Las murallitas de Cádiz
    Malagueña
    Manuela la soleares
    Mar blanca
    Marbella, perla del mar
    Mari Rosa o Mar y rosas
    María de los Remedios
    Mi petenera
    Mujer extranjera
    Ni Alemania ni Francia
    Novia Malagueña
    Pena Blanca
    Plegaria
    Por oro que brilla y suena
    Portuguesiña
    Preso del desamparo
    Puente de plata
    Racimos a millares
    Rosa Malena
    Si a ti te llaman Consuelo
    Son tus dientes alhelíes
    Soy del norte
    Soy el cante
    Soy Minero
    Soy un pobre presidiario
    Te llamaban la Caoba
    Tientos del ay, ay
    Toros y coplas
    Tu fiesta campera
    Una mujer extranjera
    Una paloma blanca
    Veinticuatro cascabeles
    Yo quiero ser mataor

  • Antonio Soto Arjona, plus connu sous le nom d'"Antonio Soto", né le 2 décembre 1966 à Barcelone. Il vient d'une longue racine flamenca de Malaga, on peut citer "La Pirula" et "La Cañeta" comme membres de sa famille.
    A 14 ans il débute sa tournée aux Emirats Arabes et Jartum au Soudan, avec Juana Ximenis, disciple de Carmen Amaya, en 1982 il travaille pour les tablaos "Los Tarantos", "El Cordobes" et "La Venta del Gato" à Madrid. En 1983 il travaille comme guitariste en accompagnant Antonio Salas, pemier danseur de la compagnie Antonio Gades.
    A partir de 1985 il est guitariste officiel de la peña "Torre del cante" à Alhaurin de la Torre, Malaga, il a accompagné José Mercé, Camarón de la Isla, Aurora Vargas et d'autres grandes figures.
    Actuellement il est guitariste du Maître Antonio Fernandez Diaz "Fosforito" et du chanteur Manuel de los Santos "Agujetas". Son dernier travail artistique est l'enregistrement du CD qui porte le titre de "Pa'er teto".

    Prix:
    1992: Prix National de Guitare, Alhaurín de la Torre.
    2001: Prix National de Cordoba, accompagnant "Juan Habichuela"
    2002: 1er. Prix Bordón Minero Festival International du Chant des Mines de La Unión, Murcia.

  • Argentina Maria López Tristancho, plus connue comme "La Argentina", née à Huelva le 17 juin 1984. En 1998 elle obtient le premier prix lors du concours de fandangos de Huelva, organisé par la Peña Flamenco de la Orden. A 14 ans el intègre le groupe de Niños de Huelva avec qui elle produira deux travaux discographiques. Avec quatre de ses collaboratrices de Niños de Huelva elle forme le groupe Cané, qui durera trois ans et enregsitre deux disques. Elle reçoit des cours des maîtres "Paco Taranto", "José de la Tomasa" et "Esperanza Fernández". A 12 ans, une professeur de son académie de danse lui fait passer un test de chant et sa vocation change. Elle apprit au sein d'une peña flamenca de Huelva à chanter les fandangos durant neuf ans. Les gens disent qu'elle chantait comme "dans le temps".
    Le nom d'Argentina lui vient de sa grand-mère paternelle, elle a été élevée dans le quartier de Huelva nommé "El Carmen" où ses parents se sont installés à leur arrivée de Galaroza et Linares de la Sierra.

  • Aurelio Sellés Nondedeu. Né en 1887 à Cadiz, dans la rue Santa Maria, nº3 et décédé à Cadiz le 19 septembre 1974 d'une paralysie vasculaire. Egalement connu sous le nom d' "Aurelio de Cadiz" et aussi comme "El Tuerto Aurelio". Jeune, il voulait devenir torero et il prit le surnom de "El Gitano", il participera à différentes "novilladas" mais sans succès.
    Après avoir occupé diverses fonctions il décide se dédier au chant flamenco comme le fit son frère "El Chele Fateta", déjà âgé d e25 ans il débute dans les locaux flamencos, il se produisait uniquement lors de fêtes et réunions intimes, mais on l'engageait également à l'étranger, très aimé des amateurs et de l'artistocratie.
    Il fut un cantaor issu de la pure artistocratie flamenca, il n'a jamais voulu travailler pour des tablaos, ni théâtres, uniquement une fois avec Pastora Imperio, à ses 38 ans, à Madrid, aux "Gabrieles" et Villa Rosa.
    En 1965 la Catedra de Flamencologia y Estudios Folkloricos Andaluces lui remet le Prix National de Chant. Manolo Caracol avait pour lui une dévotion proche du délire. Il excellait dans les malagueñas, il chantait avec une profonde émotion.
    Il faut souligner sa représentation lors du couronnement de la reine d'Isabel II d'Angleterre. Sa discographie n'est pas très ample mais d'un grand intérêt.

  • Aurora Vargas née à Séville en 1956 dans le quartier de la Macarena, plus connue sous le nom d'"Aurora Vargas". Elle débute dans les tablaos. Elle débute en chantant par tangos et bulerias dans les tablaos "Los Canasteros" de Manolo Caracol à Madrid et dans "Los Gallos" de Séville. Elle est chanteuse et danseuse en même temps, même si sa facette la plus intéressante de sa carrière professionnelle est celle de chanteuse.
    C'est après son premier mariage avec "Jarillo de Triana" qu'elle accompagnera en tournée que se réveillera l'envie de chanter, ce fut "Yeye de Cadiz" qui l'encouragea au chant. Elle participa dans le film de Carlos Saura "Flamenco", et en 1986 à Séville, au Théâtre Lopez de Vega, elle est nommée artiste révélation.
    Elle partage l'affiche avec "Bernarda de Utrera" ou José Mercé et plus encore, elle participe avec Placido Domingo au film "Carmen", elle travaille au sein de la Compagnie d'Antonio Gades comme première danseuse, avec des représentations à Paris.
    Actuellement elle est mariée à "Pansequito", chanteuse festive reconnue comme une des meilleures de tous les temps. Elle a travaillé en Angleterre, Inde et Etats-Unis. Son premier disque est sorti en 1997.

Nous utilisons nos propres cookies et ceux des tiers pour améliorer l'expérience de navigation. En poursuivant la navigation nous comprenons que notre politique cookies est acceptée.