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11

MAR

Quand j'étais...", la nouvelle oeuvre de Eva Yerbabuena qui ferme le concours dédiée à la danse "flamenca" et espagnole. XV Festival de Jerez

2 Commentaires

'Cuando yo era…', la nueva obra de Eva Yerbabuena que clausura el certamen dedicado al baile flamenco y español. XV Festival de Jerez
Eva Yerbabuena

"Jusqu'où nous pouvons imaginer quelque chose que nous n'avons pas vécu". Cette profonde réflexion inagure le nouveau travail de la danseuse de Granade, Eva Yerbabuena, qui rentre avec sa compagnie après avoir étrenné, il y a deux ans
au théatre Villamarta, son montage antérieur, "Lluvia". Dans cette ocassion, l'artiste née à Frankfurt, sera en charge de fermer le XV Festival de Jerez avec"Quand j'étais...", un spectacle que nous pourrons voir demain samedi 12 mars au" Coliseo Jerezano".

 

Dans cet spectacle, la mémoire et les souvenirs, réels ou fictifs, sont encore le "leit motiv"d'une oeuvre dans laquelle le simbolisme d'un tour de potier cadre une scène, dans laquelle Yerbabuena émerge prête à modeler ces coïncidences endormies à partir de sa célébrité de "femme mélancolique". Le dernièr du jour de la

foire de Xérès de danse flamenca et espagnole, se complète avec la session, à partir de midi, de l'atelier "Comprends le flamenco. Apprend à distinguer les "palos", donné par Faustino Núñez au Centre Andalou de Flamenco (CAF); et avec la nouvelle exposition, à partir de 19,00 heures dans la salle Paúl, de l'atelier de choréographie du "maestro"valencien Javier Latorre. Dans "Quand j'étais...", Eva Yerbabuena récupére cet air mélancolique et nostalgique qui la
caractérise , sous le profond sens de la perte des parents de la Guerre Civile Espagnole, pour réflexioner une fois de plus sur les absences, le mouvement et la recherche.
"Je suis une personne qui cherche tout le temps à travers du mouvement, je trouve chaque fois plus facile de parler avec le mouvement et non avec la parole". "Qu'est ce qu'y est arrivé? ¿Pourquoi est-il arrivé? Q'aurait-il arrivé si tout avait été différent?", pense Yerbabuena dans la succincte sypnosis d'une oeuvre qui renferme, comme presque toujours dans ces créations, plus de questions que de réponses.

Dans ce travail, la danseuse et choréographe Granadine a comptée une autre fois avec son équipe, avec le gutarriste Paco Jarana à la tête. Ce sont précisement ses notes qui font commencer la partition du spectacle, dans lequels'intègre aussi la direction scénique de Juan Ruesga.
Dans "l'atelier du potier", une des scènes clef de la production et avec la boue comme protagoniste et guide du fil argumentel de la proposition, c'est là où le directeur scénique reconnaît qu'Eva "déplie tout son mystère", dans une oeuvre conçue, explique , "comme une structure de cercles concentriques, où la danseuse et la motte de boue tournent créant un important parallélisme visuel".

Yerbabuena imprime en el espectáculo su personal visión de la Guerra Civil
'Cuando yo era…'obra de Eva Yerbabuena

 A travers huit spectacles choréographiques, Yerbabuena donne au show sa vision personnelle de la Guerre Civile en relation avec ses plus profonds sentiments,et le surpassement de la perte et l'absence des personnes plus chères en confrontation
avec la mise au monde d'une nouvelle vie. Sur le scénario, nous pourrons voir une motte de boue qui gire sur une toupie, qui tournera pour que la main puisse mouler l'image, une image qui tournera et bougera, au rythme des"serranas","tangos","fandangos","bulerías"... En definitive, parmis "palos" où "on se perd", précisa la danseuse devant les médias.

Comme elle a expliquée devant les médias, son dernier travail "n'est pas facile" et elle utilise deux langues, une celle de la danse et l'autre l'apporte la boue, un élément qui "construit et détruit". Nous modelons la boue mais avec le temps elle
nous modèle",dit la danseuse.
Et le temps et la boue vont ensemble dans "Quan j'étais ..."quand Yerbabuena 'etant un enfant, était un "témoin silencieux" des conversatjions adultes sur les durs événements arrivés pendant la Guerre Civile. De sa arrière grand-mère Rosario, elle écouta la perte de son mari,pendant que  son grand-père s'amusait avec les idées drôles sur la guerre, du comique Gila, pendant qu'il montrait ses deux coups de feu reçus dans la jambe.

"C'était comme un conte. Je me suis rendu compte plus tard de sa tragédie. C'est de là que cette idée, et plus tard le show,
sont nés", raconte la danseuse. Et elle profite aussi pour rendre un hommage à ses ancêtres: ses arrières grand-parents du côté de sa mère, et ses grand-parents du côté de de son père, victimes de cette malheur.

Elle a reconnu que "il ya a des personnes qui n'ont pas besoin de regarder en arrière, mais elle assure que "pour moi, l'oubli n'existe pas, c'est essentiel dans la transmission des experiences et la connaissance de génération en génération".
Pour Eva Yerbabuena, la solitude ne me fais pas peur,parceque c'est nécessaire, elle forme part de nos vies". Ce sentiment est constant dans tous ses spectacles, mais dans celui-ci "avec plus d'intensité".

Pour cette huitième production au front de  son ballet de flamenco, elle est entourée à nouveau par sa troupe habituelle. Les guitarres de Paco Jarana, Manuel de la Luz, les voix de Pepe Lupa, Jerónimo Segura et Moi de Morón, et la percussion de Manuel José Muñoz"El Pájaro"et Raúl Domínguez. Vicente Palacios est le responsable de la conception de la scénographie, et Fernando Martín de l'illumination.

Commentaires

  • Carlos

    grande!!
  • Ramón

    Impresionante

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