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Mi única llave. Voici le titre du nouvel album de José Mercé

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El álbum, considerado por la crítica como un disco impecable, y el más innovador en el flamenco
Jose Mercé       
  

Mi única llave. Voici le titre du nouvel album de José Mercé produit par Javier Limón et publié le 16 octobre de 2012. « C’est un disque flamenco mais du XXIème siècle. C’est un disque sérieux, sobre, profonde » dit le chanteur né à Jerez de la Frontera en 1955 dans le quartier de Santiago, un quartier très « flamenco ». Le chanteur se montre euphorique avec son nouvel album. Mi única llave est un disque impeccable, très flamenco, de grande richesse musicale et qui compte avec des guitaristes de grand niveau qui marquent le caractère de l’album. Ces guitaristes accompagnent José Mercé qui chante comme il ne l’avait jamais fait avant. Voici un disque élaboré avec très peu d’éléments qui couvrent le spectre sonore grâce au merveilleux travail de Javier Limón qui nourrit l’album seulement avec des guitares, des percussions et des « palmas ».

De plus, les collaborations d’Enric Truffaz (trompette), Alain Mallet (piano) et Layth Al-Rubaye (violon) donnent au disque ce lien avec les différentes musiques évoquées par Mercé.

 

Mi única llave a beaucoup de surprises qui rend plus riche l’album. « Les meilleures guitares du pays y sont : Diego del Morao, Pepe Habichuela, Tomatito et Manuel Parrilla » dit José Mercé. Javier Limón ajoute : « Alejandro Sanz a créé une bulería qui rend hommage à Moraíto Chico [guitariste de José Mercé dédécé en 2011] ; le martinete qui ouvre le disque a été enregistré à Boston avec un chœur de filles de 15 pays, la version de la zambra Salvaora de Manolo Caracol a été enregistrée dans une église maçonnique du XIXème siècleavec le pianiste de jazz Alain Mallet aussi à Boston ; le trompettiste Français Eric Truffaz joue avec Pepe Habichuela Elegía a Ramón Sijé, poème de Miguel Hernández pour évoquer la création d’Enrique Morente ; il y a des fandangos de Huelva avec la collaboration de Layth Al-Rubaye, un superbe violoniste Jordanien de 19 ans…

Voici le disque le plus gitan et contemporain de José ».   

 

Presque toutes les chansons ont été créées par Javier Limon et José Mercé. Mi única llave démarre avec « La llave del amor » comme premier single et propose des vrais tangos flamencos, énergiques, rythmiques, profonds. «  Ça accroche » dit José Mercé qui fait l’éloge du travail de Javier Limón : « Nous nous sommes rencontrés il y a longtemps et nous avons toujours voulu faire un album ensemble. Maintenant ce moment est arrivé. Son travail est merveilleux, il te fait sentir très à l’aise. Je pense que nous avons fait un disque très important, plus équilibré que les travaux précédents ».    



Mi única llave es el título del nuevo álbum de José Mercé, producido por Javier Limón.
Jose Merce
 

L’album s’ouvre d’une façon spectaculaire et “jonda” avec Martinete Balkanique, adapté par José Mercé et avec les voix qui évoquent des musiques de l’est de l’Europe et qui nourrissent le titre enregistré dans les studios Odvision de Boston. Voici un début absolument original et bouleversant avec la voix de José Mercé qui donne la suite à Bulería del Morao, créée par Alejandro Sanz (qui fait les chorus) et avec Diego del Morao (guitare), Layth Al-Rubaye (violon) et Piraña (percussion) sur le générique. Elle a été créée en hommage à Moraíto Chico (El barrio de Santiago está fuera de compás, la sillas estaban vacías y ya no hay soniquete por bulerías”, chante Mercé). Voici un trésor avec le chanteur dans le sommet, une merveilleuse guitare du Morao et le violon qui garde des racines orientales.  

 

Le titre Si tú no estás commence par Alegrías avec Manuel Parrilla (guitare) et Sandra Carrasco (voix). Il s’agit d’un thème très profond et beau alors que De ida y vuelta nous montre les tangos avec Diego del Morao (guitare et bouzouki) et Bulería de Pañuelo compte avec la guitare de Tomatito qui surprend avec l’introduction et ce merveilleux traitement des chœurs et des percussions (avec les « palmas ») qui nous proposent  avec cet album. 

 

Como aquel barquito est une adaptation musicale de José Mercé, une “soleá » avec la guitare de Diego del Morao sans artifices afin de ne pas altérer un des palos de base du flamenco. Dans La llave del amor, on retrouve les tangos avec le même guitariste et Piraña (présent dans tout l’album) s’occupe de la percussion. Après, on découvre La Salvaora, la « zambra » créée par Quintero, León y Quiroga, popularisée par Caracol et chantée par Mercé accompgné uniquement par le piano d’Alain Mallet, professeur associé de Berklee School of Music qui a aussi joué avec Phil Woods, Paul Simon, Paquito D’Rivera et Madeleine Peiroux et s’est occupé de la production Jonatha Brooke. Mallet et Mercé proposent une nouvelle lecture du classique dans un des exemples plus riches de la fusion entre flamenco et jazz.  

 

Bulería de oriente est interprétée par Diego del Morao et Piraña, et, Elegía a Ramon Sijé de Miguel Hernández est une composition d’Enrique Morente avec la guitare de Pepe Habichuela et la trompette d’ Eric Truffaz. Considéré l’un des meilleurs du jazz européen, le français Erik Truffaz mélange dans ses disques jazz, hip-hop, world music et électronique. Il est considéré comme « le Pape de l’électro jazz » et son apport à la musique de José Mercé ouvre un nouveau chemin. Il est accompagné de Pepe Habichuela, vétéran patriarche de la fusion du flamenco avec d’autres musiques. L’album termine avec Eso es mentira, des tangos différents avec la guitare de Morao et Mi única llave, des fandangos avec le violon de Layth Al-Rubaye qui nous offre à nouveau des musiques orientales. 

 

Mi única llave est le nouveau travail de José Mercé, l’un des artistes importants du flamenco. Après avoir vendu plus de 600.000 disques ces dernières 15 années, le chanteur de Jerez est un artiste qui a su bien transmettre que le flamenco est pour tous et il l’a popularisé tout en conservant son essence et sa profondeur. José Mercé représente la vérité du flamenco montrée aux grandes audiences, spécialement dès qu’il publia en 1998 Del amanecer , un album qui, selon l’expert du flamenco José Manuel Gamboa, « a fait que José Mercé devient un artiste connu par le grand public qui est en tête de la « movida jonda ». 

 

 

 

 

Après avoir publié 17 albums dès son début en 1968, José Mercé a maintenu l’essence pure du « cante » et l’a mélangé avec des versions flamencas de Manu Chao, Luis Eduardo Aute, Víctor Jara, Louis Amstrong, Pablo Milanés, les Pop Tops et Joan Manuel Serrat. Il est considéré comme l’un des artistes clé de la musique espagnole qui a aussi dépassé les frontières et a transmis la musique non seulement à l’audience flamenca mais aussi à un public plus jeune qui aime le pop.

 

José Soto (José Mercé) est l’arrière petit-fils de Paco Luz et le neveu de Manuel Soto « Sordera », patriarche du flamenco de Jerez. Enfant, après avoir chanté dans L’Escolanía de la Basilique de La Merced de sa ville (voici l’origine de son nom artistique) ses premiers pas artistiques remontent aux Jeudis Flamencos de Jerez et au « tablao » gaditain La Cueva del Pájaro Azul. Il arrive à Madrid quand il avait 13 ans (« Je chantais à Torres Bermejas et gagnais 500 pesetas par jour » dit le chanteur) pour enregistrer son premier disque produit par Manuel Ríos Ruiz. Ensuite il a travaillé pour la compagnie d’Antonio Gades. En  1981 il a participé dans le film Bodas de Sangre de Carlos Saura et il a aussi collaboré avec le Ballet National. En 1986 il a gagné le Concours National d’Art Flamenco de Cordoue et il a travaillé à nouveau avec Saura dans le film Flamenco en 1995…    

 

José Mercé débute en 1968 avec l’album Cultura jonda 14. Bandera de Andalucía. Quelques années plus tard des travaux importants comme Verde Junco (1983) avec Tomatito et Enrique de Melchor, Caminos reales del cante (1987), Hondas raíces (1991) et Desnudando el alma (1994) sont arrivés. En 1998 il atteint la popularité avec l’album Del amanecer, produit par le guitariste Vicente Amigo qui a un succès inattendu pour le flamenco qui continuerait avec Aire (2000) qui atteint le Double Platine et Lío (2002) qui Mercé définit comme « un disque fait avec le cœur ». Plus tard arrivent les disques Confí de fuá (2004), Lo que no se da (2006), un Grandes éxitos (2007) et Ruido (2010). En février 2010, Mercé reçoit la Médaille de l’Andalusie, une distinction honorifique qui reconnaît les mérites du chanteur.

 

 

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