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MAR

Troisième jour du Festival de Jérez: María Canea, Carmen Herrera & Fedra

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La troisième soirée du festival de Jerez a commencé par les cycles des Débutants présentant à deux jeunes danseuses. La première, María Canea, est un ouragan sur las tablas. Elle possède un regard dévorant et elle domine la scène avec une présence remarquable et un foro caractère. Son “zapateado” furieux et ses tours nets et rapides définissent sa danse et son insolence accablante inspire le respect.

Peut-être que Canea manque de raffinement concernant sa danse, qu’il pourrait éter plus elegante, mais avec une technique déjà très solide et une grâce que personne ne peut lui enlever, il n’y a pas de doute qu’avec plus d’expérience professionnelle et plus de participation à des rencontres flamenco, elle arrivera à mûrir et à perfectionner son style.

 

La danse de Carmen Herrera a été complètement l’opposée de la danse de Canea. Bien que ses gestes de bras et de mains débordaient d’élégance, il lui manque le charme. Avec un zapateado doux et une impulsion énergique presque inéxistante, Herrera n’a pas soutenu mon intérêt bien qu’on ait remarqué que le public l’adore.

L’adaptation de Miguel Narros du mythe grec de Fedra avec la chorégraphie de Javier Latorre est également arrivée à Villamaría. Malgré le fair qu’on ait pu voir la géniale Lola Greco interprétant – dans cette adaptation- la victimisée Fedra, et l’excellente collaboration de Carmelilla Montoya, il n’y a eu aucun moyen de sauver cette oeuvre de la chorégraphie ennuyeuse et de l’adaptation bizarre qui au lieu de se situer dans la Grèce antique, se situe dans l’Espagne contemporaine dans une famille de gitans. 

-Justine Bayod Espoz

 

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