lupa
🚚 📦 ENVOI DANS LE MONDE ENTIER ✈️ 🌍

Chanteurs Flamenco Flamenco

  • Adela Fernández Jiménez, cantaora flamenca plus connue sous le nom d' "Adela La Chaqueta", mais elle aimait être appelée "La Gitana", née à Cadix en 1918 et décédée à Jerez de la Frontera (Cadix) en 1995.
    Descendante d'une énorme saga flamenca de "chalecos" et "pantalones", fille de "El Mono", soeur par son père de Juan Doblones et Canono, tante de "El Chaqueton" et "El Flecha". Elle a également des liens de parentée avec le Tio Juane de Jerez, père de Nano de Jerez.
    Le 12 octobre 1933 elle arrive à Madrid et travaille pour Los Canasteros, La Venta del Gato et La Zambra.
    Elle avait une voix avec un timbre très agréable et jeune, elle était spécialisée en chants festifs et en chants appelés "de ida y vuelta".
    Il existe très peu d'enregistrement de cette artiste, et pourtant elle fut une des chanteuses fondamentales de son époque.
    En 1986 et 1987 elle présente son spectacle "El Sur y la Petenera", à Paris, avec Manuel Vargas à sa tête.
    En 1986 elle se produit également à New-York, aux côtés de figures impressionantes comme Fernanda de Utrera, El Chocolate, Juan Habichuela y El Farruco, dans le spectacle "Flamenco Puro".
    Peu avant sa mort, en 1995, elle se produit à Cadix durant le concours d'Alegrias.

  • Agustina López Pavón, plus connue sous le nom de "Tina Pavón", née le 30 juin 1948 à San Fernando, Cadiz.
    Elle emporte de San Fernando les racines du chant de sa famille maternelle. Pour des raisons personnelles la famille déménage lorsqu'elle avait 16 ans à Jerez de la Frontera, Cadiz.
    A 20 ans elle part pour Huelva, où elle commence à chanter dans des "Peñas" et à participer à des concours.
    En 1982 elle gagne le premier prix de Mairena del Alcor, en 1983 el remporte le Prix National de Chants de Cadiz à Cordoba.
    Actuellement elle dirige l'"Aula de cante" de la Peña Flamenca de Huelva.


    Discographie:
    Ecos de la Alameda
    Mi cante como bandera
    Sueños del Rocío
    Sal y duende
    Rosa de cera

  • Alfonso Salmeron Salmeron. Plus connu artistiquement comme "Alfonso Salieron", né à Almeria le 23 octobre 1944.
    A l'âge de sept ans il gagne un concours sur Radio Juventud, ses parents étaient des amateurs du chant. A 14 ans il déménage à Barcelona avec José Sorroche et Domingo Garbín, il y restera deux ans.
    A son retour à Almeria il ouvre une cafétéria aux côtés de son frère Manuel. La période de service militaire à Madrid fut très important. Durant ses moments libres il travaillait aux "Arcos de Cuchilleros".
    Il apprend la constance et la régularité, il est très concentré et est engagé chez La Brujas, Zambra, Cuevas de Nemesio, Los Canasteros et le Café de Chinitas. Son couple lui apporte une grande stabilité durant cette période.
    En 1985 il gagne le premier prix du Concours National de Cordoba, dans la modalité "taranto". Après un show dans la province d'Avila il créé une peña flamenco qui portera son nom. Durant cette période il cultive le chant "pa'lante". Il a aussi eu des expériences en chantant "pa'lante" avec certains bailaores prestigieux comme Maria Rosa, Antonio Gades, Matilde Coral, Mario Maya, el Güito, Sara Lezama, Carmen  Mora et même Antonio pour le Ballet National.
    En 1985 et 1986 il fait partie de l'opéra Carmen, à Vienne, avec José Carreras et Von Barajan. Cette expérience marquera sa trajectoire puisqu'il se familiarise avec la musique classique. Il acquiert un compromis responsable et profond avec cet art.
    Il travaille actuellement au Real Conservatorio de Madrid, comme professeur de chant et intervenant comme cantaor pour la danse espagnole. Ce large cantaor se fait remarquer dans les chants de compas, comme les alegrias, bulerias et tangos et dans les chants de sa région, fondamentalement le taranto, qu'il interprète avec une grande émotion, il offre ainsi à son public tout l'amour qu'il a pour sa terre natale. Sa dernière aventure a été de diriger une production à grande échellem composée de 10 musiciens, présentée au Théâtre José Saramago de Madrid, avec grand succès.

  • Alfredo Tejada Zurita, connu artistiquement comme "Alfredo Tejada", né à Malaga, le 17 mai 1979. A 10 ans il déménage avec sa famille pa Granada. Sa mère, gitane et cantaora, travaillait à "El Jaleo". Après 4 ans d'études musicales il est découvert par le guitariste Luis Millan et commence alors à intégrer les cercles flamencos de Granada.
    Il a reçu de nombreux prix dans divers concours en Andalousie, il a travaillé à la cueva del Rocio del Sacro Monte de Granada. Il a auss travaillé sur les lives du disque de Miguel Ochando "Memorias", et à Madrid aux côtés d'Adrian Gala. Alfredo est une grande promesse.
    Il laissa une très forte sensation à l'auditoire de la Chumera (Murcia), il a démontré avec trois chants de mines (taranta, minera et cartagenera de Chacon) qu'il avait du courage. Ensuite il interpréta une farruca très originañe, avec de nouvelles tonalités, très mélodiqe, très proche d'un slow.

  • Ángel de Luiggi Miranda,, chanteur gadjo plus connu comme "Angel de Alora", né le 18 novembre 1917 à Malaga, et décède dans cette ville à l'âge de 75 ans, le 26 mars 1992.
    Enfant, il aura plusieurs petits boulots, messager pour une maison de linotypie, serveur dans un café, mais il commença rapidement sa carrière de chanteur, c'était l'époque de l'opéra flamenca, participant aux tournées de chanteurs importants comme El Pena, Carbonerillo, Pepe Pinto, La Niña de los Peines et bien d'autres.
    A 18 ans il partit en tournée avec el Corruco de Algeciras, pour ensuite passer un long moment à Madrid, au tablao "La Zambra", avec Rosa Duran. Pericon de Cadiz, Rafael Romero, Juan Varea et Pepe el Culata. Angel de Alora se fit remarqier par son chant por malagueñas mais aussi pour ses tangos de Piyayo, il les rendit plus grands.

  • Ángel San Pedro Montero. Plus connu comme "Angelillo", né à Madrid dans le quartier de Vallecas le 12 janvier 1908 et décédé à Buenos Aires à l'Hôpital Municipal Vicente Lopez d'une hémorragie digestive, compliquée par une coupre de courant dans les salles de chirurgies, le 25 novembre 1973. Ses parents étaient d'origine gallegue et étant petit il voulait être torero, même si pour gagner sa vie il travaillera comme ramoneur et apprenti bijoutier.
    Il obtient son premier prix à l'âge de 16 ans durant le concours de Puente de Vallecas. Phénoménal chanteur, il avait un timbre de voix et une puissance incroyanle, mais surtout il avait une résistance incroyable, pouvant tenir un Fandanguillo, il avait une de ces voix en or de l'époqie- La hija de Juan Simon se convertit presque en hymne pour lui.
    En 1924 il participe au concours Copa Pavon, au ciné-théâtre Pavon de Madrid.
    Dès lors il se produit à Madrid, en 1926 à Ciro's - Cabaret, aux côtés de Pepe Marchena, au Théâtre Barbieri, Cine Arguelles, Teatro Pavon, Monumental Cinema et Cinema Bilbao, en 1927 Teatro Novedades et Monumental Cinema, en 1928 Teatro Oavón pour la Obra la Copla Andaluza, puis il parcourt l'Amérique durant 3 mois.
    Il parcourt tout l'Espagne en 1934, alternant tournées et enregistrements de disques, ainsi que tournage de films pour le cinéma, il devient ainsi un des grands artistes de son temps.
    En 1936 il s'auto-exile à Oran et voyage ensuite jusqu'en Argentine aux côtés de Sabicas, il y restera jusqu'en 1954.
    Il s'exila parce qu'il courait le risque d'être appelé pour servir le régime franquiste, et cela supposerait l'arrêt de sa carrière. Angelillo, à l'instar d'autres interpètes flamencos était également connu pour son penchant républicain. Il avait des liens privilégiés avec la maison de production Filmófono. Les deux films qu'il tournera avec Filmófono seront le principal lien politique d'Angelillo. En Argentine il partagera ses convictions artistiques avec une compagnie de vente automobiles. Il restera 20 ans en Argentine. En 1954 il est de retour en Espagne grâce à son amitié avec Juan Valderrama. Il présente le film Suspiros de Triana, et en 1956 il prépare le spectacle Romance de Juan Clavel avec Marisol Reyes. En 1957 il repart poru Buenos Aires.
    Il revient en Espagne en 1959 et joue dans tout le pays "Cuando Vuelan Mis Canciones" aux côtés du grand Juanito Valderrama.
    Il repart en Amérique en 1968 pour se produire au Circo Price de Madrid avec Dolores Abril et Juanito Valderrama.
    Ses dernières représentations se feront aux côtés de Rafael Farina, Juan de la Vara, Los Gaditanos et Amina, en 1972 il revient à Buenos Aires, il décédera une année plus tard d'un ulcère à l'estomac.

  • Antonio Chacon Garcia, avec le nom artistique d'"Antonio Chacon". Né à Jerez de la Frontera (Cadiz) le 16 mai 1869, décédé à Madrid le 21 janvier 1929. Baptisé dans la Paroisse de San Miguel.
    Personne n'a réussi à imiter Don Antonio Chacon, preuve évidente qu'il est inimitable, il se fit remarquer en chantant des malagueñas-levantinas. Il fut le premier cantaor "payo" qui fit connaître le chant flamenco.
    Fils de parents inconnus, ses parents adoptifs ont été Antonio Chacon Rodriguez, cordonnier, et Maria Garcia Sanchez, qui le reconnurent comme fils et lui donnèrent leur nom de famille. Depuis tout petit il aida son père dans les travaux de cordonnerie.
    En 1886, à 17 ans, lors d'une fête célebrée le 26 juillet en l'honneur de Manuel Hermosilla, à Jerez, dans le magasin "La Rondeña", auprès d'Enrique "El MEllizo" et Joaquin Serna, Chacon osa se lancer et chanter, et l'admiration fut telle que "El Mellizo" lui demanda de se produire lors de la Velada de los Angeles, dans le village voisin de Cadiz.
    Cette même année il fut engagé par Silverio Franconetti pour se produite à Séville, et à partir de là il se produira dans toute l'Andalousie aux côtés de grandes figures du moment.
    A 20 ans il réussit à passer au travers du service militaire dans les colonies et son maître Silverio décède. Il passera 4 ans sans chanter.
    En 1894 il recommence à chanter au "Café del Burrero", et en 1912 il déménage à Madrid pour se produire aux "Gabrieles" et au "Café de Fornos". A 45 ans il part en Amérique avec la compagnie théâtrale Maria Guerrero se produisant dans le Théâtre San Martin de Buenos Aires.
    En 1925 il inaugure le patio flamenco de l'hôtel Alfonso XIII, de  Séville, et comme d'habitude il chanta dans le Palais de las Dueña, des Ducs d'Alba, devant les rois et l'aristocratie européenne. IL tombe malade et décède le 21 janvier 1929 chez lui à Madrid. Il fut enterré au cimetière de l'Almudena.


    Ses paroles favorites sont:


    En la tumba de mi madre
    a dar gritos me ponia
    y escuche un eco del viento
    - No la llames me decia,
    que no responden los muertos.

  • Antonio González Garzón, plus connu comme "Antonio El Arenero", également connu lors de sa jeunesse comme "El Rubio Arenero". Né à Séville, dans le quartier de Triana, place de Chapina, le 13 avril 1925 et décédé à Séville le 2 juillet 2004, enterré au cimetière de San Fernando.
    En plus de se faire remarquer par ses chants par Solea, il el fait aussi par Siguiriya et par Martinetes. Le surnom d'arenero lui vient pour avoir travaillé le sable de la rivière Guadalquivir en automne et en été il travaillait comme menuisier sur les bateaux. Son père était Antonio Gonzalez "El Rubio".
    Considéré comme le dépositaire de la solea de Triana, il se fait remarquer en 1976 lors de l'hommage au "Gordillo", à Triana. Dès cette année-là il participa à de nombreux festivals et chants pour le Peñas Flamenca, auprès de "Al Teta" et Marquez "El Zapatero", avec lesquels il réalisa un disque avec des chants de Zurraque.

  • Antonio Lopez Olmo, connu sous le nom de "Yeye de Cadiz" est né dans le quartier de Santa Maria, ville de Cadiz en 1948. Le surnom de "Yeye de Cadiz" lui vient puisqu'il a appartenu à un groupe de carnaval "Los Beatles de Cadiz":
    Il a travaillé dans de nombreux pays auprès de Joaquin Cortes, Maria Rosa, Antonio ou Manuel Vargas. Il vécut de nombreuses années au Japon où il ouvrira son propre tablao, jusqu'à ce qu'il revienne à Madrid pour travailler aux "Torres Bermejas", partageant l'affiche avec Camaron de la Isla, El Güito ou Lebrijano.
    La première fois qu'il se présenta à un concours ce fut en 2004 et il le gagna: le Concours National de l'Art Flamenco de Cordoba.

  • Antonio Mejias Portero, plus connu comme "Antonio Mejias", né à Montilla (Cordoba) le 17 avril 1979. Il vient d'une famille très humble. Depuis son plus jeune âge il se fait remarquer par son solo de style flamenco, et peu à peu il se fait remarquer dans son entourage. Ses premiers pas il les donnera dans le quartier d'"Escuechuela" de Cerrillo de San José.
    En 2000 il déménage à Priego de Cordoba pour travailler pour la ONCE puisqu'il souffre une déficience visuelle.
    En 2006 il commence à enregitrer son premier disque "Amores Ocultos". Il a partagé l'affiche lors de nombreux festivals aux côtés de figures comme: Fosforito, Chano Lobato, Chocolate, Luís de Córdoba, El Pele, El Cabrero, El Lebrijano, Mariana Cornejo, Calixto Sánchez, Aurora Vargas, Pansequito, Arcángel, Julián Estrada, Rancapinos, Tina Pavón, Carmen Linares, Carmen de la Jara, José Meneses, El Polaco, Diego Clavel.

     

  • Antonio Molina de Hoces. Plus connu sous le nom d'"Antonio Molina", né le 9 mars 1928 dans le quartier de Huelin, connu également comme "de las fatigas" à Malaga, et décédé à Madrid le 18 mars 1992 d'une fibrose pulmonaire diagnostiquée en 1989. Enterré au cimetière de la Almudena de Madrid.
    En 1952 il se marie avec Angela Tejedor. Dès 1952 Antonio Molina fut le patriarche d'une saga d'artistes. Ils eurent huit enfants, entre eux, Angela, Paula, Miguel et Mónica, qui se dédient aussi à l'interprétation et à la musique. Sa petite-fille Olivia Molina est aussi actrice. Une de ses plus grandes satisfactions fut de voir Angela chanter plusieurs coplas du répertoire populaire dans le film musical "Las cosas del querer".
    Sa famille était très pauvre, il commença donc à travailler à 10 ans comme soigneur de cochons, de lapins, comme serveur, livreur de lait, apprenti tapissier et d'autres petits boulots. A 14 ans, en 1942, il arrive à Madrid pour travailler et tenter sa chance.
    Jusqu'en 1949 il alterne ses petits boulots et divers concours. Cette année-là il gnagne son premier prix de 150 pesetas et un contrat discographique pour "La Voz de su amo", son premier disque contenant 4 chansons "El agua del avellano" et "El macetero". Le succès arriva avec des chansons comme "Soy Minero", "Caballito Bandolero", "El Macetero", "La Estudiantina", "Adiós España" et "Yo quiero ser matador". En 1954 il créé son propre spectacle, "Hechizo", avec lequel il débute au Théâtre Calderon. Ainsi il deviendra la star de plusieurs films jusqu'en 1965: "El pescador de coplas" en (1953), "Esa voz es una mina" en  (1955),  "Malagueña" en (1955), "La hija de Juan Simón" en (1956), "Café de Chinitas" en (1957) et  "El Cristo de los Faroles" en  (1957), entre autres.
    Il a travaillé durant longtemps avec Juanito Valderrama lors de divers spectacles, Molina avait une voix haute et brillante. Après quelques années il se retire et reviendra en 1986.
    Son trait caractéristique était un mélange entre chant flamenco et chanson andalouse interprétées avec une voix de prodigieuses facultés. Le premier à donner des représentations dans des places de taureaux devant 10'000 personnes.
    Une statut de l'artiste, oeuvre du sculpteur Santiago de Santiago, préside depuis 2002 une place centrales de Malaga.


    Chansons:


    A la nanita nana
    A la sombra de un bambú
    Adiós a España
    Adiós, lucerito mío
    Ángela del alma mía
    Ave de paso
    Ay Carmela
    Ay Málaga mía
    Barcelona
    Barquito de mi amor
    Buscando pelea
    Caballito Bandolero
    Caminito de mis penas
    Camino
    Camino verde
    Campanas de San Lorenzo
    Canela y clavo
    Cantar, cantar
    Cocinero, Cocinero
    Como en España ni hablar
    Con ese beso
    Copla y fortuna
    Coplas de la Mezquita
    Coplas de mi Andalucía
    Cuando siento una guitarra
    De contrabando
    Dos cruces
    El agua del Avellano
    El capitán
    El cristo de los Faroles
    El macetero
    En el fondo de la mina
    Estudiantina catalana
    Estudiantina de Madrid
    Gibraltar
    La bien pagá
    La Campanera
    La hija de Juan Simón
    La hija de Juan Simón
    La jaca más postinera
    La serranía
    La tortolica
    Las murallitas de Cádiz
    Malagueña
    Manuela la soleares
    Mar blanca
    Marbella, perla del mar
    Mari Rosa o Mar y rosas
    María de los Remedios
    Mi petenera
    Mujer extranjera
    Ni Alemania ni Francia
    Novia Malagueña
    Pena Blanca
    Plegaria
    Por oro que brilla y suena
    Portuguesiña
    Preso del desamparo
    Puente de plata
    Racimos a millares
    Rosa Malena
    Si a ti te llaman Consuelo
    Son tus dientes alhelíes
    Soy del norte
    Soy el cante
    Soy Minero
    Soy un pobre presidiario
    Te llamaban la Caoba
    Tientos del ay, ay
    Toros y coplas
    Tu fiesta campera
    Una mujer extranjera
    Una paloma blanca
    Veinticuatro cascabeles
    Yo quiero ser mataor

  • Argentina Maria López Tristancho, plus connue comme "La Argentina", née à Huelva le 17 juin 1984. En 1998 elle obtient le premier prix lors du concours de fandangos de Huelva, organisé par la Peña Flamenco de la Orden. A 14 ans el intègre le groupe de Niños de Huelva avec qui elle produira deux travaux discographiques. Avec quatre de ses collaboratrices de Niños de Huelva elle forme le groupe Cané, qui durera trois ans et enregsitre deux disques. Elle reçoit des cours des maîtres "Paco Taranto", "José de la Tomasa" et "Esperanza Fernández". A 12 ans, une professeur de son académie de danse lui fait passer un test de chant et sa vocation change. Elle apprit au sein d'une peña flamenca de Huelva à chanter les fandangos durant neuf ans. Les gens disent qu'elle chantait comme "dans le temps".
    Le nom d'Argentina lui vient de sa grand-mère paternelle, elle a été élevée dans le quartier de Huelva nommé "El Carmen" où ses parents se sont installés à leur arrivée de Galaroza et Linares de la Sierra.

  • Aurelio Sellés Nondedeu. Né en 1887 à Cadiz, dans la rue Santa Maria, nº3 et décédé à Cadiz le 19 septembre 1974 d'une paralysie vasculaire. Egalement connu sous le nom d' "Aurelio de Cadiz" et aussi comme "El Tuerto Aurelio". Jeune, il voulait devenir torero et il prit le surnom de "El Gitano", il participera à différentes "novilladas" mais sans succès.
    Après avoir occupé diverses fonctions il décide se dédier au chant flamenco comme le fit son frère "El Chele Fateta", déjà âgé d e25 ans il débute dans les locaux flamencos, il se produisait uniquement lors de fêtes et réunions intimes, mais on l'engageait également à l'étranger, très aimé des amateurs et de l'artistocratie.
    Il fut un cantaor issu de la pure artistocratie flamenca, il n'a jamais voulu travailler pour des tablaos, ni théâtres, uniquement une fois avec Pastora Imperio, à ses 38 ans, à Madrid, aux "Gabrieles" et Villa Rosa.
    En 1965 la Catedra de Flamencologia y Estudios Folkloricos Andaluces lui remet le Prix National de Chant. Manolo Caracol avait pour lui une dévotion proche du délire. Il excellait dans les malagueñas, il chantait avec une profonde émotion.
    Il faut souligner sa représentation lors du couronnement de la reine d'Isabel II d'Angleterre. Sa discographie n'est pas très ample mais d'un grand intérêt.

  • Aurora Vargas née à Séville en 1956 dans le quartier de la Macarena, plus connue sous le nom d'"Aurora Vargas". Elle débute dans les tablaos. Elle débute en chantant par tangos et bulerias dans les tablaos "Los Canasteros" de Manolo Caracol à Madrid et dans "Los Gallos" de Séville. Elle est chanteuse et danseuse en même temps, même si sa facette la plus intéressante de sa carrière professionnelle est celle de chanteuse.
    C'est après son premier mariage avec "Jarillo de Triana" qu'elle accompagnera en tournée que se réveillera l'envie de chanter, ce fut "Yeye de Cadiz" qui l'encouragea au chant. Elle participa dans le film de Carlos Saura "Flamenco", et en 1986 à Séville, au Théâtre Lopez de Vega, elle est nommée artiste révélation.
    Elle partage l'affiche avec "Bernarda de Utrera" ou José Mercé et plus encore, elle participe avec Placido Domingo au film "Carmen", elle travaille au sein de la Compagnie d'Antonio Gades comme première danseuse, avec des représentations à Paris.
    Actuellement elle est mariée à "Pansequito", chanteuse festive reconnue comme une des meilleures de tous les temps. Elle a travaillé en Angleterre, Inde et Etats-Unis. Son premier disque est sorti en 1997.

  • Lole et Manuel sont Manuel Molina Jimenez né à Ceuta en 1948 et Dolores Montoya Rodriguez née dans une rue de Séville du quartier de Triana, appelée évangéliste em 1954. Lui était le fils du "Encajero" et elle fille de "La Negra" et Juan Montoya.
    En 1975, Manuel et Lole sortent leur premier album de coupe flamenca sous le titre "Nuevo Dia" avec la maison de disques "Movieplay". Leur musique ne fut pas du flamenco conventionnel et classique, mais il s'agissait d'un flamenco avec un rythme différent, avant-gardiste et avec des paroles champêtres, cassant ainsi avec la coutume des paroles tristes du flamenco conventionnel.
    Sur scène on pouvait voir Lole chantant d'une voix gitane et à la guitare son mari Manuel. Durant son adolescence Lole partagea les scènes avec Camaron de la Isla et chanta pour les tablaos "Los Grayos" à Séville ou "Las Brujas" à Madrid.
    Le couple se sépara en 1993, ils eurent une fille appelée Alba. Actuellement Lole et Manuel travaillent pour la maison de disques Virgin.


    Discographie:
    Nuevo dia en 1975.
    Pasaje del agua en 1976.
    Lole y Manuel en 1977.

  • Manuel Aranda Zamorano, plus connu sous le nom de "Talegón de Córdoba", né sous en 1944 dans le quartier de Santa Marina de Cordoba.
    Orphelin très jeune il déménage à Madrid, il travail dans le milieu des tablaos, où il aura l'occasion de cotoyer de grands maîtres et il apprendra beaucoup d'eux.
    Il commença très jeune à chanter et c'est sous l'oeil attentif de sa tante "La Talegota" qu'il se produit au Théâtre Duques de Rivas et dans le Grand Théâtre de Cordoba.
    Actuellement il chante pour la compagnie de Blanca del Rey à Madrid et il donne des cours de chant.

  • Manuel de los Santos Gallardo, connu comme "Agujeta el Viejo", né à Jerez de la Frontera (Cadiz) en 1908 et mort à Rota (Cadix) en 1976. Forgeron de profession, le surnom d'Agujeta lui vient de son époque de travail dans le milieu ferroviaire, lorsqu'il changeait les aiguilles des voies de train, "agujas".
    Agujetas el Viejo, s'est marié à Rota avec la gitane Ana Pastor Monje, ils auront 4 filles et 5 fils, Tomasa, la plus grande, Juana, Angélica et Maria; Manuel Agujetas, Luis Agujetas, Juan el Gordo , Paco et Diego.
    Ses frères étaient Carmen de "los santos gallardos" mère de Miguel Pastor de los Santos (Gitanillo de Bronce), Digo "Rubichi", Domingo et "El Chalao".
    Il n'est jamais parvenu à un niveau professionnel, mais aimait chanter durant les réunions avec des amis ou la famille. Ses enfants, petits-enfants et neveux ont suivi son style. Il existe très peu d'enregistrement de ses chants.

  • Manuel de los Santos Pastor, plus connu artistiquement sous le nom d'"Agujeta de Jerez", né à Jerez en 1946. Dês son plus jeune âge la famille déménage à Rota et à 15 ans il reviendra à Jerez, à 17 ans il part pour le service militaire, dans l'aviation.
    Ses débuts comme cantaor se confirmèrent en écoutant ses parents, le grand "Agujeta el Viejo", pendant qu'il travaillait à la forge. A 8 ans il chantait dans les bars pour gagner quelques sous, puis il travaillait à la forge avec son père. On raconte qu'un jour "Parrilla el Viejo" l'invita à chanter et "Agujeta de Jerez" luis répondit que si chantait amélirait sa vie alors il le ferait.
    Il travailla également comme maître soudeur et un des meilleures tondeur de bêtes et moutons dans toute la zone du Port de Santa Maria jusqu'au alentours de Séville.
    Un artiste de chant "jondo" (profond), de seguiriyas et soleares. Sa discographie est composée de 19 disques.
    Son père fut celui qui perpétua l'école de Manuel Torre. Il perpétua le style le plus ancien du flamenco. En 1970 il enregsitre son premier disque à Madrid, accompagné à la guitare par Manolo Sanlucar; en 1977 il a été récompensé avec le Prix National du Chant de la Cátedra de Flamencologie de Jerez. Il apparaît dans le film ede Carlos Saura "Flamenco" (1994). "Agujetas en París" (Harmonia Mundi, 1996), "Agujeta en la soleá" (Alía, 1998). Avec le label Palo Nuevo il enregistre "24 kilates" avec des chants par seguiriyas, par soleares et par fandangos.
    La française Dominique Abel réalisa un documentaire sur lui, très intéressant "Agujetas cantaor", en 2000.
    Il vécut quelques années entre le Mexique et les Etats-Unis.
    Mis à part ses shows en Espagne, Manuel s'est produit à Paris, Londres et New York. En 1977 il gagna le Prix National de la Catédra de Flamencologie de Jerez. Fils d'une tradition orale qui pourrait mourir avec lui.
    Agujetas vit dans une maison qu'il ne se fatigue pas de reconstruir et démolir encore et encore. Il plante des vignes, il cultive du thé (de Tokyo, ville d'origine de son épouse, une bailaora spéciale).
    Manuel est un cataclysme, pure quintessence.

  • Miguel Vargas Jimenéz, plus connu comme "Bambino", né le 12 février 1940 à Utrera, Séville, dans la Calle Nueva, rue de gitans depuis toujours; il s'éteindra également à Utrera le 5 mai 1999.
    Fils de Manuel Vargas Torres "Chamona" barbier de profession et Francisca Jimenez Ramirez "Frasquita", chanteuse et danseuse, qui limitait son activité artistique au cercle familial, et à la fois soeur de Manuel "De Angustias".
    Le père de Miguel prévoyait qu'il serait barbier comme lui, profession sure. Mais lui voulait être joueur de football. il occupait le poste de défense centrale et cette passion sportive ne le quittera jamais.
    Son autre passion était le chant, quelque chose de très normal puisque sa mère et son frère Diego "Chamona" étaient chanteurs.
    Le 15 mai 1957, dans la rue où il habitait, les gitans d'Utrera décident de convoquer une réunion qui sera annuelle et qu'ils appelleront "El Potaje Gitano de Utrera", il s'agissait d'une réunion de gitans où il était important de se réunir avec amis et famille des villages alentours.
    Chaque famille amenait ce qu'elle pouvait, à manger ou à boire, pour faire de cette journée une fêtes. Pour l'inauguration les chanteurs "Diego el de la Gloria", "Bernarda", "Pepa", "Perrate", "Manuel", "Gaspar de Utrera" et "Fernanda" étaient présents. "Diego el de Gloria" chanta cette nuit-là une version de "Bambino Piccolino" de Renato Carasone, et avec le temps Miguel Vargas Jimenez la fit sienne en lui apportant une touche très personnelle. De là son surnom artistique "El Bambino".
    Son cousin Juan el Lebrijano l'emmena au tablao "La VEnta de Antequera", où "Gitanillo de Triana" se rendit compte des grandes possibilités qu'avait Manuel, et il l'engagea pour "El Duenda", à Madrid, tablao de la grande Pastora Imperio.
    En 1963, le torero "Gitanillo de Triana" l'emmène donc à Madrid. Ensuite il chant à Pasapoga, dans Las Cuevas, Los Canasteros avec Caracol, dans les Torres Bermejas avec La Paquera et Faíco. Dans les années 60 et70 tous admirent à Bambino. Des endroits comme Zar, Morocco, Florida Park ou Mayte Commodore à Madrid; et Tabú, Las Vegas ou El Bombin à Barcelone furent témoins de ses moments de catharsis sur scène.
    De la main du torero "Gitanillo de Triana" il monta sur les scènes de différents tablaos comme celui de Séville "Real Venta de Antequera" et le madrilène "El Duende". Sa manière particulière d'éprouver le flamenco festifm au travers de la rumba et buleria, lui donnera le titre de Roi de la Rumba. Son répertoire inclut des adaptiations flamenco de coplas, boleros et rancheras, avec des touches de Machin et Gardel.
    En 1961 il chantait déjà à la Venta Real d'Antequera à Séville où Bambino enregistra plus de 500 chansons.
    Son premier disque il l'enregistra à 24 ans avec la compagnie Phillips et contenait le fameux morceau "El poeta lloró".
    Pendant qu'il enregistrait il travaillait également pour le tablao "Torres Bermejas" aux côtés de "La Paquera de Jerez" et du danseur "Faico".
    Il s'éteint chez sa soeur, dans le quartier du Tinte, malade d0un cancer du larinx, le 5 mai 1999.

  • Sonia Miranda Garcia, née à Isla Mayor (Séville), le 17 mars 1974.
    Finaliste dans les années 2001 et 2004 du Concours National de Cordoba, dans le catégories "Camaron de la Isla" et "Niña de los Peines".
    Année 2001: Melon d'argent du Concours National de Chant de Lo Ferro.
    Année 2001: Prix absolu du chanteur le plus complet, Concours National des jeunes flamencos à Calasparra.
    www.soniamiranda.com
  • Tomasa Guerrero Carrasco, plus connue sous le nom de "La Macanita", née en 1968 à Jerez de la Frontera à Cadiz. Elle tire ce surnom de son père qu'on appelait "El Macano".
    Depuis toute petite elle a commencé à se produire sur scène lors d'un des spectacle de "Manuel Morao". Cantaora longue et avec une voix dépouillée, considérée comme une des étoiles du chant, héritière de "La Paquera". La solea, les bulerias de Jerez et celle de Cadiz sont sa grande spécialité. Sur son dernier disque "Con el alma" elle est accompagnée par Moraito Chico et Parrillo de Jerez.

    Discographie: Con el Alma.
     
Nous utilisons nos propres cookies et ceux des tiers pour améliorer l'expérience de navigation. En poursuivant la navigation nous comprenons que notre politique cookies est acceptée.