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Le train des instants flamencos: le journaliste photographique de Séville, Paco Sanchez, expose ses photographies

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Flamencos Nouvelles
Paco Sanchez y Poveda
Paco Sánchez, et son appareil photo, y Poveda, photographié pour cette occasion.
Chano Lobato, Fosforito, José Mercé, Merche Esmeralda, Sara Baras, El Pele, Paco de Lucia, Diego El Cigala, Matilde Coral, Vicente Amigo, María Pagés, Pastora Galván, Blanca del Río, Miguel Poveda... La liste est interminable. Pratiquement tous les noms propres du flamenco, d'hier et d'aujourd'hui, sont passés par l'objectif du journaliste photogaphique Paco Sanchez (Dos Hermanas, 1946), qui voit maintenant ses photographies s'animer.

Dans le cadre du Festival International du Chant des Mines, qui fête son demi siècle de vie avec cette édition, plusieurs trains de longue distance qui relient la ville de Cartagena (proche de la municipalité de La Union, où a lieu cet événement) avec Valencia et Barcelona, montreront dans leur intérieur uen sélection de 60 photographies, des portaits, des spectacles et des ambiances flamenco, sour le titre "Un train de grands artistes" que plus de 75'000 voyageurs pourront visiter durant ce mois-ci, selon les calculs de la Renfe.

Les photographies - de grands format, en noir et blanc et en couleur - composent un parcours au travers de "figures légendaires" qui ont visité ce festival durant ces cinquante dernières années.  Mais il s'agit également d'une retrospective de l'oeuvre de Sanchez, Prix des Arts Plastiques en 2010 de la Catedra de Flamencologia de Jerez, et en relation avec le monde flamenco depuis 1975.

Durant cette époque, l'actuel coordinateur de Flamenco Radio.com collabore avec quelques canaux de communication locaux, entre autres les disparus Pueblo et Suroeste, "faisant des photogaphies de tout genre". "J'ai retransmis un hommage à Farruco le 1er février 1975 - se rappelle-t-il, et je me suis retrouvé nez à nez avec les artistes les plus importants du flamenco:  Fernanda y Bernarda de Utrera, Camarón, Terremoto, Antonio Mairena...." 


Quelques mois plus tard il se trouve à la Puebla de Cazalla pour couvrir un autre récital: Diego Clavel et José Menese, durant lequel il est resté "bouche-bée devant la force dramatique du chant". C'est à ce moment précis que cette relation intime est née, Sanchez était alors uni avec l'univers du flamenco, comme amateur mais aussicomme témoin, appareil photo en main, de l'évolution de cet art et de la technologie qui lui a permis capter cette essence. "La technologie digitale a bouleversé la photographie. Tu perds la peur en faisant des photos. Je viens de l'époque où un film coûtait deux milles pesetas et le faire développer le même montant, une photo était très chère", dit-il.

 


L'exposition présentée à Murcia est, en plus, le reflet de la condition humaine. Depuis les photographies "impétueuses et impulsives" de ses débuts il est passé à la photographie plus posée, plus mature. Il a été confronté à plus d'un défi, comme par exemple faire une photo publicable à José Monge Camarón. "Toutes les photos que je lui ai faites reflétaient un tel drame, une telle douleur que je ne me sentais pas avoir le droit de les publier". 

Il a plusieurs expos photos en suspens, mais on soulignera celle qui occupera la Bienal sous le titre de "Inolvidables". Sanchez montrera en images "la mémoire" du chant flamenco avec les portraits de Chocolate, La Niña de la Puebla, Valderrama oo El Gallina, pour ne citer que certains des chanteurs avec lesquels il s'est retrouvé après avoir fouillé dans les archives du meilleur flamenco des dernières trois décennies.


Source: diariodesevilla.es

Commentaires

  • jean-louis

    très intéressant comme concept, merci de nous tenir informés de ces événements originaux

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