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11

MAR

Soleá, de la lyrique populaire à la plume des poètes

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Chant Musique

Tengo un querer y una pena.

La pena quiere que viva;

el querer quiere que muera.

 

Manuel Machado

 

 

La Soleá est elle-même poésie. Poésie en strophe de trois vers d’octosyllabes propres de la lyrique populaire andalouse qui sort de la plume des poètes les plus reconnus. Poésie dans la danse mejestueuse de la femme. Poésie dans sa richesse mélodique, profondeur et solennité qui font que ce palo populaire est un pilier du flamenco. Son Compas de douze temps s’est étendu à d’autres palos, les Alegrías sont aussi de douze temps et cependant il s’agit de deux expressions artistiques qui transmettent des émotions très diferentes.

 


Le tempo de la Solea est lent et catégorique, permettant à la danseuse de donner de l’effet à ses mouvements, les ondulations de ses bras et des ses hanches. Son chant est originaire du début du XIX siècle pour accompagner la danse de jaleos, mais avec sa diffusion et sa pratique, il s’est transformé en un chant avec une entité propre jusqu’à devenir l’un des chant les plus profonds et enracinés. Ses paroles font référence à tous types de sujets, quelques uns peu importants et d’autres plus trafiques, parlant de la vie, de l’amour et de la mort.

L’un de ses principaux noyaux a été le quartier sévillan de Triana, lieu d’origine de María “La Andonda”, première voix connue qui se plaint par soleares. Depuis, beaucoup de grands artistes ont interprété ce palo, quelques uns plus récents et connus comme Niña de los Peines, Tomas Pavón, Antonio Mairena ou El Lebrijano.



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